L’un des attentats les plus audacieux et spectaculaires perpétrés à Londres a frappé, hier, le siège des services extérieurs de renseignements britanniques (MI6). Les enquêteurs citaient, parmi d’autres, une possible piste nord-irlandaise. L’Armée républicaine irlandaise (IRA) observe un cessez-le-feu depuis 1997, mais un groupuscule catholique dissident, l’IRA-véritable, est suspecté d’avoir déjà commis un attentat à la bombe dans la capitale. L’attaque, vraisemblablement perpétrée au lance-roquettes, contre ce service rendu mondialement célèbre par les aventures de l’agent 007 – James Bond –, n’a toujours pas été revendiquée. Scotland Yard a lancé un appel à témoins en invitant à signaler à la police «tout élément suspect». Les dégâts infligés au bâtiment, qui se trouve à moins d’un kilomètre du siège du Parlement et de la résidence du Premier ministre à Downing Street, sont «très légers», a noté la police. Tout le quartier a été bouclé et la circulation automobile et le trafic ferroviaire ont été extrêmement perturbés dans ce secteur.
L’un des attentats les plus audacieux et spectaculaires perpétrés à Londres a frappé, hier, le siège des services extérieurs de renseignements britanniques (MI6). Les enquêteurs citaient, parmi d’autres, une possible piste nord-irlandaise. L’Armée républicaine irlandaise (IRA) observe un cessez-le-feu depuis 1997, mais un groupuscule catholique dissident,...
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