L’amour du beau et l’acharnement que met l’homme à se l’approprier d’une manière exclusive sont innés chez lui. Depuis l’aube de l’histoire de l’humanité, l’homme a cherché à exprimer ses états d’âme de différentes façons en s’efforçant de les concrétiser de la manière la plus esthétique qui soit. Ce fut la création artistique dans ses différentes formes et expressions, en commençant par le travail des os d’animaux et du silex jusqu’aux chefs-d’œuvre de la Renaissance et de l’époque contemporaine, en passant par ce feu d’artifice pictural que sont les fresques des grottes de Lascaux et d’Altamira. Posséder la beauté fut donc le souci primordial de l’homme, ce qu’il fit en la concrétisant dans ses œuvres. Car fixer le beau sur sa rétine et l’imprimer dans sa mémoire pour toujours était pour l’homme de l’Antiquité aussi nécessaire que le boire et le manger, si l’on se réfère à ce que nous savons des civilisations qui nous ont précédés. La nature humaine étant immuable par rapport à la création et à l’exécution des œuvres d’art, ce fut l’opportunité d’en jouir qui évolua, c’est-à-dire la possibilité matérielle de s’approprier et de conserver ces œuvres d’art dans les musées. Mais restons pour l’instant dans le domaine archéologique et plus précisément dans ce qu’on a communément l’habitude de nommer les objets de fouilles. Les objets de fouilles sont les témoins matériels d’une civilisation disparue. La tradition et la science veulent que ces objets soient considérés actuellement et sans distinction aucune comme des œuvres d’art, alors qu’à l’origine, leur destination était probablement d’être utilisés comme l’on utilise aujourd’hui un service en acier inoxydable ou une cruche en terre cuite.
L’amour du beau et l’acharnement que met l’homme à se l’approprier d’une manière exclusive sont innés chez lui. Depuis l’aube de l’histoire de l’humanité, l’homme a cherché à exprimer ses états d’âme de différentes façons en s’efforçant de les concrétiser de la manière la plus esthétique qui soit. Ce fut la création artistique dans ses différentes formes et expressions, en commençant par le travail des os d’animaux et du silex jusqu’aux chefs-d’œuvre de la Renaissance et de l’époque contemporaine, en passant par ce feu d’artifice pictural que sont les fresques des grottes de Lascaux et d’Altamira. Posséder la beauté fut donc le souci primordial de l’homme, ce qu’il fit en la concrétisant dans ses œuvres. Car fixer le beau sur sa rétine et l’imprimer dans sa mémoire pour...