Actualités - CHRONOLOGIE
Exil - Invité à Qardaha, Gemayel est empêché de transiter par Beyrouth Hoss dénonce les interventions occultes
le 20 juillet 2000 à 00h00
Une fois de plus, un «pouvoir fantôme» est intervenu hier in extremis pour «conseiller» au président Amine Gemayel de renoncer à regagner Beyrouth. L’ancien chef de l’État devait arriver hier au Liban, venant de Paris, répondant à une invitation de la présidence syrienne à participer à la cérémonie organisée à Qardaha pour le quarantième du décès de Hafez el-Assad. Quinze minutes seulement avant le décollage de l’avion, le président Gemayel a été contacté par l’ambassadeur du Liban à Paris Raymond Baaklini, qui lui a indiqué qu’il avait reçu un appel du secrétaire général du palais Bustros Zouheir Hamdane l’informant que l’invitation qui lui avait été adressée était une «erreur du protocole syrien» et qu’il serait préférable pour lui d’annuler son voyage à Beyrouth. La démarche de MM. Hamdane et Baaklini donne à réfléchir et le chef du gouvernement et ministre des Affaires étrangères Sélim Hoss, qui a fait état à ce sujet d’un «malentendu», n’a pas manqué de dénoncer cette intervention occulte. Quel est donc ce «pouvoir fantôme» qui a poussé MM. Hamdane et Baaklini à effectuer leur démarche ? Une initiative déplorable et qui a suscité de vifs remous dans les milieux locaux. Le député Nassib Lahoud l’a notamment qualifiée de «mesure arbitraire».
Une fois de plus, un «pouvoir fantôme» est intervenu hier in extremis pour «conseiller» au président Amine Gemayel de renoncer à regagner Beyrouth. L’ancien chef de l’État devait arriver hier au Liban, venant de Paris, répondant à une invitation de la présidence syrienne à participer à la cérémonie organisée à Qardaha pour le quarantième du décès de Hafez...
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