Actualités - CHRONOLOGIE
Formule 1 - Grand Prix d'Europe Tout dépendra du ciel
le 20 mai 2000 à 00h00
Du ciel du massif de l’Eifel dépendra sans doute une fois encore l’issue du Grand Prix d’Europe, sixième épreuve du championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine au Nurburgring. L’an passé, des averses avaient été propices à une course surprise, à un tiercé inattendu, Johnny Herbert (Stewart-Ford) l’emportant devant Jarno Trulli (Prost-Peugeot) et l’autre Stewart de Rubens Barrichello. C’était fin septembre. Michael Schumacher (Ferrari) n’était pas là, soignant sa jambe fracturée à Silverstone dix semaines plus tôt. Mika Hakkinen (McLaren-Mercedes), lui, avait été piégé par les caprices du ciel. David Coulthard aussi. Cette saison encore, les conditions météorologiques s’annoncent incertaines. Fraîcheur, averses, les pilotes risquent d’être soumis à rude épreuve. De devoir parier sur les pluies, leur intensité. Autant dire que tout pourrait arriver. Le plus fort n’est sûr de rien. Le plus chanceux ou le plus malin tirerait le gros lot. Première surprise Voilà qui n’est pas pour rasséréner Mika Hakkinen dans son duel avec Michael Schumacher. Vainqueur pour la première fois cette saison à Barcelone il y a quinze jours, le tenant du titre espère poursuivre sur sa lancée et refaire une partie de son handicap sur son rival allemand. Sur le sec, le Finlandais se sait suffisamment bien armé pour l’emporter. Mais il n’ignore pas que, sous la pluie ou des conditions changeantes, le pilote allemand excelle. Tout comme son coéquipier de la Scuderia, Rubens Barrichello. «Cela nous a empêché de faire tout le travail que l’on effectue habituellement le premier jour», se plaignait toutefois Michael Schumacher à l’issue d’une première journée avant-goût de ce qui attend vraisemblablement les pilotes samedi et dimanche. Dès vendredi d’ailleurs, une surprise est déjà venue sanctionner les premiers essais avec le meilleur temps réalisé par le jeune Britannique Jenson Button (Williams-BMW) devant l’Autrichien Alexander Wurz (Benetton-Supertec). Une performance d’autant plus inattendue que Button (20 ans) découvrait le Nurburgring. «Quand j’ai fait mon temps, j’ai tout de suite pensé que j’allais être très près des premiers mais cela s’est transformé en surprise, en voyant que c’était moi le plus rapide, expliquait Button. Mais je ne veux pas me laisser griser. Ce ne sont pas les qualifications. Cela risque de changer samedi». Justesse des prévisions, Hakkinen est également conscient que, dans une course transformée en loterie, même les équipes réputées moins fortes peuvent nourrir les plus hautes ambitions. Ainsi, Williams-BMW, Jordan-Mugen Honda, Benetton-Supertec et BAR-Honda se tiennent en embuscade. Prêtes à saisir la moindre opportunité pour profiter de circonstances exceptionnelles et obtenir un résultat inaccessible à l’ordinaire. Les craintes de Mika Hakkinen se tournent vers l’autre Schumacher, Ralf (Williams-BMW), valeur montante dont la motivation à domicile sera décuplée, ainsi que celle de Heinz-Harald Frentzen (Jordan-Mugen Honda) qui ne cache pas que la pluie serait sa meilleure alliée. Sans oublier Jacques Villeneuve toujours très à l’aise sur ce tracé où il remporta sa première victoire en 1996... Et sa dernière, l’année suivante. Le champion du monde finlandais et tous ses pairs s’en remettront donc aux spécialistes météorologiques de leurs équipes respectives. Samedi pour les qualifications et dimanche pour la course, ces derniers vont avoir du pain sur la planche. La réussite dépendra en grande partie de la justesse de leurs prévisions.
Du ciel du massif de l’Eifel dépendra sans doute une fois encore l’issue du Grand Prix d’Europe, sixième épreuve du championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine au Nurburgring. L’an passé, des averses avaient été propices à une course surprise, à un tiercé inattendu, Johnny Herbert (Stewart-Ford) l’emportant devant Jarno Trulli (Prost-Peugeot) et l’autre Stewart de...
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