Actualités - CHRONOLOGIE
Washington se veut toujours confiant
le 17 mai 2000 à 00h00
Les États-Unis se sont déclarés confiants dans la volonté des Israéliens et des Palestiniens de parvenir à un règlement de paix dans les quatre prochains mois, malgré la flambée de violence actuelle et les retards dans les discussions. Le chef de la diplomatie américaine Madeleine Albright a pressé les deux parties de «faire ce qu’elles peuvent pour tenter de contrôler» la violence. Elle «nous inquiète bien évidemment et nous ne pensons pas qu’elle puisse résoudre quoi que ce soit», a-t-elle dit. Son porte-parole, Richard Boucher, s’est toutefois déclaré confiant dans le fait que «les deux parties sont engagées dans des efforts sérieux à la table des négociations», et qu’elles n’en sont «pas détournées par la violence» qui agite depuis vendredi les territoires palestiniens. Le chef du gouvernement israélien Ehud Barak «a dit clairement qu’il y avait aujourd’hui une opportunité historique» pour la paix «et qu’il était prêt à prendre des décisions difficiles» pour y arriver, a déclaré M. Boucher. Le président palestinien Yasser Arafat quant à lui «fait face à des difficultés», mais «il est aussi prêt à rechercher la paix et à prendre les décisions historiques nécessaires», a-t-il ajouté. Les efforts américains pour faire respecter un calendrier menant à un accord de paix mi-septembre viennent de subir un nouvel accroc, la date du 13 mai pour un accord-cadre intérimaire ayant été dépassée sans qu’aucune percée décisive n’ait été enregistrée. M. Boucher a minimisé l’importance de cette échéance du 13 mai, qui aurait dû voir les deux parties conclure un accord-cadre de paix, en vue d’un accord global prévu le 13 septembre. «L’échéance, l’objectif, c’est d’avoir un statut final d’ici au 13 septembre», a-t-il affirmé, ajoutant que le 13 mai «n’était certainement pas une date à laquelle les négociations devaient s’arrêter». M. Boucher a également confirmé que Mme Albright maintenait un projet de se rendre dans la région prochainement, à une date toutefois non encore fixée. M. Boucher s’est par ailleurs refusé à «confirmer ou exclure» la tenue de pourparlers secrets israélo-palestiniens en Suède, comme indiqué ces derniers jours par des sources concordantes dans les deux camps.
Les États-Unis se sont déclarés confiants dans la volonté des Israéliens et des Palestiniens de parvenir à un règlement de paix dans les quatre prochains mois, malgré la flambée de violence actuelle et les retards dans les discussions. Le chef de la diplomatie américaine Madeleine Albright a pressé les deux parties de «faire ce qu’elles peuvent pour tenter de contrôler» la...
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