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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Le chef du gouvernement assure qu'un vide n'est pas à craindre Hoss : les forces multinationales se déploieront dans les régions évacuées

Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, s’est montré rassurant hier, affirmant dans une déclaration à la presse que le retrait israélien, prévu d’ici à juillet, ne débouchera pas sur un vide «qui menacera la sécurité et la stabilité». Il a souligné dans ce cadre que la Finul se déploiera dans les secteurs qui seront évacués par les Israéliens pour permettre au pouvoir d’étendre sa souveraineté sur l’ensemble du pays. «Bien que la méfiance à l’égard de la politique israélienne soit parfaitement légitime, il est inadmissible que certains parmi nous se laissent aller à un pessimisme injustifié transformant notre victoire au Liban-Sud en une défaite pour nous et la défaite d’Israël en victoire contre nous», a déclaré le Premier ministre. «Nous devons souligner que le retrait israélien ne débouchera pas sur un vide qui menace la sécurité et la stabilité, comme certains pessimistes le soutiennent, a-t-il ajouté. N’oublions pas que la situation dans les régions qui seront évacuées sera parfaitement maîtrisée, grâce à la présence de la force multinationale dont le déploiement est prévu dans les résolutions 425 et 426 du Conseil de sécurité et qui permettra au pouvoir d’étendre son autorité sur les secteurs libérés terrestre, maritime et aérien». Selon M. Hoss, le retrait israélien «constitue un événement historique et une transformation radicale du cours des évènements au Liban, sur tous les plans». Il marque aussi, a-t-il ajouté, le «début d’une nouvelle phase» pour le pays. Celle-ci sera «caractérisée par la fermeture de la page de l’escalade quotidienne au Liban-Sud et ses répercussions sur les plans national, économique et social et l’ouverture d’une autre page, porteuse d’espoir». Pour M. Hoss, le retrait israélien favorisera le développement et la prospérité. «Nous invitons les Libanais à se réjouir de la transformation historique qui attend le pays et nous les rassurons sur son sort», a-t-il renchéri. Dans une interview à la revue al-Amn à paraître le 1er mai, le chef du gouvernement a exhorté les Libanais de «faire preuve de vigilance pour déjouer les manœuvres et les complots israéliens visant à porter un coup à l’unité nationale». «Lorsque l’État hébreu n’a pas réussi à pousser la Syrie à renoncer à son droit de réclamer un retrait du Golan jusqu’aux frontières du 4 juin 1967, il a décidé d’opérer un retrait unilatéral du Liban, croyant pouvoir ainsi dissocier les deux volets libanais et syrien des négociations de paix engagées avec lui ou du moins exercer des pressions sur Damas», a-t-il dit. En réponse à une question, M. Hoss a rejeté les menaces israéliennes contre le Liban, soulignant qu’«on ne règle pas les incidents de sécurité à la frontière par des raids aériens et des bombardements». Quant au sort du comité international de surveillance, le chef du gouvernement a indiqué qu’«il sera déterminé en fonction de la nouvelle donne sur le terrain».
Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, s’est montré rassurant hier, affirmant dans une déclaration à la presse que le retrait israélien, prévu d’ici à juillet, ne débouchera pas sur un vide «qui menacera la sécurité et la stabilité». Il a souligné dans ce cadre que la Finul se déploiera dans les secteurs qui seront évacués par les Israéliens pour permettre au...