Actualités - CHRONOLOGIE
L'attitude du Hezbollah inquiète la France
le 13 avril 2000 à 00h00
La France a estimé hier que l’attitude adoptée par le Hezbollah au sujet du retrait israélien du Liban-Sud prévu d’ici à la fin du mois de juillet constituait «l’une des difficultés» entravant le dossier de la pacification du Liban-Sud, et «l’une des préoccupations de la diplomatie française». Ces termes ont été utilisés par le ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine, qui s’exprimait lors d’un Conseil des ministres. M. Védrine, cité par le porte-parole du gouvernement Daniel Vaillant, a ajouté qu’il était préoccupé par «la perspective du risque de vide» que pourrait provoquer un retrait unilatéral de l’armée israélienne du Liban-Sud. Pour sa part, le ministre israélien de la Sécurité intérieure Shlomo Ben Ami, qui se trouve en France, a estimé que Paris avait un rôle «vital» à jouer, en raison de ses relations avec le Liban. «Les relations spéciales qui existent entre les deux pays sont vitales pour ce retrait unilatéral», a déclaré M. Ben-Ami. «On espère que la communauté internationale sera capable de faire en sorte que ce retrait ne se développe pas en conflit. Toute influence que la France peut exercer est d’une importance qu’on ne peut minimiser», a-t-il dit.
La France a estimé hier que l’attitude adoptée par le Hezbollah au sujet du retrait israélien du Liban-Sud prévu d’ici à la fin du mois de juillet constituait «l’une des difficultés» entravant le dossier de la pacification du Liban-Sud, et «l’une des préoccupations de la diplomatie française». Ces termes ont été utilisés par le ministre français des Affaires...
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