Un partenariat franco-libanais au niveau du troisième cycle

La cérémonie de remise des diplômes du DEA en agriculture durable en milieu méditerranéen pour les promotions 1997, 1998 et 1999 a eu lieu sous l’égide de l’Agence universitaire de la francophonie (Aupelf). Trente-six étudiants ont obtenu leur diplôme, en présence notamment des recteurs de l’Université libanaise Assaad Diab et de l’Université Saint-Esprit de Kaslik le père Youssef Mouannès ainsi que du vice-recteur de l’Université Saint-Joseph, le père Bernard Sion. Le programme résulte de l’action conjointe de l’Université libanaise, de l’Université Saint-Joseph et de l’Université Saint-Esprit Kaslik. Il a été créé à l’initiative de l’Agence universitaire de la francophonie qui a su mobiliser les potentialités universitaires francophones libanaises pour un programme de formation interuniversitaire de troisième cycle. Ce programme a été initié en 1996 mais les démarches qui ont abouti à sa mise en place remontent à 1994. L’Institut national agronomique de Paris-Grignon (INAP-G) et l’Institut national de la recherche agronomique ont soutenu sa mise en place. En effet en 1993, Aupelf a été mandatée, lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement de la francophonie, pour mettre en œuvre une politique en vue de la relance de la recherche dans les pays du Sud. Le développement du troisième cycle universitaire lui a semblé un des outils à privilégier et c’est dans ce cadre et après trois missions de faisabilité qu’est né le projet d’un DEA axé sur une agriculture respectueuse de son environnement. Il correspondait à une problématique nouvelle et indispensable. La cérémonie de remise des diplômes, organisée à la salle Montaigne, à l’Espace culturel français (rue de Damas), a été placée sous l’égide de l’Aupelf. Cette association a permis une coordination entre les universités francophones libanaises (UL, USJ et Usek) et l’Institut national d’agronomie Paris-Grignon dans le but de délivrer un diplôme commun. Plusieurs allocutions ont été prononcées à cette occasion. Le recteur de l’Agence universitaire de la francophonie et le directeur du DEA ont tenu à rendre hommage aux principales parties qui ont contribué à la création de ce programme.