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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Les pharmaciens arabes veulent unir leur action face à la concurrence étrangère

Sous le thème «Le médicament dans le monde arabe» et dans le cadre de la 24e session ordinaire du Conseil des ministres arabes, qui se tient actuellement à Beyrouth, l’Ordre des pharmaciens au Liban a organisé, en collaboration avec la Fédération des pharmaciens arabes et le ministère de la Santé, un séminaire qui a traité des difficultés qui entravent le bon fonctionnement de l’activité pharmaceutique dans les pays de la région en s’attardant notamment sur les stratégies de réforme et les politiques gouvernementales nécessaires afin d’assurer à cette industrie son développement . Première à prendre la parole, le Dr Leila Khoury, présidente de l’Ordre des pharmaciens libanais, a prononcé une allocution dans laquelle elle a évoqué le rôle primordial d’une politique gouvernementale qui doit encourager et soutenir le secteur pharmaceutique bénéficiant d’un haut niveau de technicité, de technologie et de ressources humaines et financières. Le Dr Khoury a fait remarquer, à ce propos, l’intérêt de la coopération entre les pays arabes, surtout que ces derniers doivent faire face à la concurrence internationale. Tout en rappelant les changements radicaux et spectaculaires que connaît le secteur médical, du fait des nouvelles thérapeutiques géniques, le Dr Ahmad Nouri, président de la Fédération des pharmaciens arabes, a pour sa part expliqué, dans son intervention, l’action de son organisme pour aider le secteur pharmaceutique : – création de la commission permanente pour la Charte commune arabe sur les médicaments – mise en place de l’Académie arabe de pharmacie; – campagne pour l’élaboration d’un marché commun arabe du médicament; - – lutte contre la double imposition entre les pays arabes en facilitant la circulation des médicaments; – protection de l’industrie pharmaceutique contre l’invasion des marques internationales et reconquête des marchés locaux en convainquant les clients de l’efficacité des produits arabes; – développement des recherches scientifiques dans les facultés et les centres médicaux. Le Dr Ismaël Salam, ministre égyptien de la Santé et des Citoyens, a insisté, quant à lui, sur la complémentarité entre le secteur pharmaceutique et les politiques de santé qui doivent, avant toute chose, sauvegarder l’apport humain à ce secteur. Une nouvelle stratégie de réforme, élaborée conjointement par tous les pays arabes, doit impérativement être mise en place, en encourageant les firmes de la région à s’associer dans l’intérêt commun. Le ministre libanais de la Santé, le Dr Karam Karam, a reconnu, pour sa part, la fragilité de l’industrie nationale, victime de longues années de guerre. Il a toutefois souhaité que les pays arabes facilitent l’enregistrement et l’introduction sur leurs marchés du médicament libanais, comme c’est le cas pour les produits arabes présents sur le marché local.
Sous le thème «Le médicament dans le monde arabe» et dans le cadre de la 24e session ordinaire du Conseil des ministres arabes, qui se tient actuellement à Beyrouth, l’Ordre des pharmaciens au Liban a organisé, en collaboration avec la Fédération des pharmaciens arabes et le ministère de la Santé, un séminaire qui a traité des difficultés qui entravent le bon fonctionnement de l’activité pharmaceutique dans les pays de la région en s’attardant notamment sur les stratégies de réforme et les politiques gouvernementales nécessaires afin d’assurer à cette industrie son développement . Première à prendre la parole, le Dr Leila Khoury, présidente de l’Ordre des pharmaciens libanais, a prononcé une allocution dans laquelle elle a évoqué le rôle primordial d’une politique gouvernementale qui doit...