Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGES

Expositions (photos)

Jirair Hadidian à la galerie Rochane La galerie Rochane, Verdun Plaza, accroche, jusqu’au 23 mars, une quarantaine d’huiles de Jirair Hadidian, un artiste autodidacte de 67 ans, qui représente, inlassablement depuis des années, dans un style cubique des personnages du cirque et des figures féminines. L’artiste «construit» ses toiles, par juxtaposition de plans géométriques de couleurs vives, délimités par un trait noir, plus ou moins épais, selon l’atmosphère recherchée. Les jeunes filles, «à la mandoline», à leurs toilettes, portant des masques ou aux profils structurés de déesses grecques sont représentées dans des tonalités et par traits plus tendres que les gens du cirque. Lesquels sont «portraiturés» en habits de scène, formant une mosaïque de couleurs éclatantes. Il y a aussi quelques bouquets «bleus» et deux natures mortes tracés avec la même touche graphique. « Tourba » d’Olivier Gredzinski à l’Espace SD L’espace SD (imm. S. Dagher; av. Charles Hélou) ouvre à nouveau ses portes, fermées quelques mois en raison de travaux d’aménagements, avec l’exposition rétrospective (1996-2000) des œuvres d’Olivier Gredzinski. Outre la salle d’exposition, l’Espace SD vient d’être doté d’une salle de projection sur grand écran, d’un atelier d’artiste, d’un coin musique et d’un coin café. Des animations scolaires et des rencontres artistiques sont également au programme des nouvelles activités. Actuellement et jusqu’au 2 avril (de 15h à 21h; samedi et dimanche de 11h à 21h), ce sont donc les tableaux «primitifs» d’Olivier Gredzinski qui occupent les lieux. Des combinaisons «magiques» de formes, de signes et de couleurs. Ces dernières sont à dominante ocre et terre. Normal, Olivier Gredzinski qui tente de faire partager aux gens son amour de la nature, n’utilise que des pigments et des matériaux tirés du sol libanais. Sur bois, sur bâche, sur toile ou sur papier, l’artiste élabore une iconographie symbolique à base de croix-damier, de totem renversé, d’échelle, de spirales en forme d’œuf, de sablier, etc. Des éléments que l’artiste imbrique et juxtapose comme autant de pièces d’un grand puzzle à découvrir. Joumana Mourad chez Alice Mogabgab Une dizaine d’acryliques sur toile de grands formats et une vingtaine de monotypes sur papier (de dimensions plus réduites) de Joumana Mourad introduisent sur les cimaises de la galerie Alice Mogabgab (av. Charles Malek) une note de faune et de flore qui porte à la rêverie. En effet, les corolles de tulipes aux couleurs «feu et flamme», ou les gros plans d’iris jaune, orange, rouge ou bleu semblent frémir d’une vie secrète. Le pinceau de Joumana Mourad capte sans doute «le langage des fleurs». Qu’il «retranscrit» par des superpositions subtiles de couches transparentes aux tonalités néanmoins flamboyantes. Même maîtrise et même sensibilité dans la série de monotypes sous verre reproduisant des «poissons rouges» se mouvant dans des fonds aquatiques «baignés» de couleurs primaires. L’artiste, d’origine libano-syrienne, qui vit et travaille en France depuis une dizaine d’années, a déjà à son actif plusieurs expositions individuelles dans plusieurs capitales européennes ainsi que dans plusieurs États d’Amérique. La présente exposition se tient jusqu’au 7 avril 2000. Rabia el-Shawaf Éléfteriadés à la salle de Verre La salle de Verre du ministère du Tourisme présente jusqu’au 17 mars les œuvres classiques de Rabia el-Shawaf. Des paysages divers : montagnes, ravins, sous-bois, vues de villages, vues côtières, fonds marins, arbres en fleurs... Il y a aussi des bouquets, des natures mortes aux fruits. Des rues animées, des scènes de marchés, des détails architecturaux, (mandalouns, portiques, etc.) mais surtout d’éloquents portraits de femmes. Celles-ci, souvent voilées, sont mises en scène de manière expressive. On les voit par exemple se regrouper au marché autour d’un mannequin, symbole du rêve occidental. Ou encore, achetant des pommes, fruits défendus... La traditionnelle diseuse de bonne aventure se retrouve poings liés pour dire son incapacité à répondre aux attentes des clients. Il y a aussi des «orientales» à leurs toilettes, des femmes d’intérieur… En 33 huiles et 23 gouaches, Rabia el-Shawaf Éléftériadés représente le monde qui l’entoure, et les impressions enfouies en elle. Cela donne des tableaux figuratifs, palpitants de sensibilité, d’une grande subtilité de touches et de tons. Suheil Zubiane à la galerie Zamaan Dans le cadre des expositions qu’elle consacre aux «artistes de l’avenir», la galerie Zamaan présente, jusqu’au 18 mars, les toiles de Suheil Zubiane, un jeune peintre syrien, diplômé des Beaux-Arts de Damas et installé depuis cinq ans au Liban. C’est par des compositions mêlant dessins géométriques et touches linéaires que Suheil Zubiane représente la femme dans tous ses états : «sirène repêchée», «en attente», «câline», «au bain», «à sa fenêtre», «en une maternité printanière»... Une trentaine de toiles qui déclinent, au pastel sur feutre, les couleurs de l’arc-en-ciel et les tonalités roses-orangées. Cela donne des femmes universelles, au nu tout en pudeur, baignées d’un halo de lumière... Fawzi Abdel-Sater à la galerie Sader La galerie Sader, (Sed el-Bouchrieh), expose, jusqu’au 3 avril, «La femme dans la configuration du cercle», 38 nus féminins signés Fawzi Abdel-Sater. Docteur en philosophie (diplômé de l’université de Lyon) diplômé des Beaux-Arts (Université libanaise), professeur de dessin à l’Usek et à l’UL, l’artiste puise dans ses différentes formations et activités matière à peinture. Cela donne des mixed-médias (huile, acrylique, pastel, crayon, fusain) qui célèbrent la femme «dans sa nudité naturelle». Surgissant d’un foisonnement de touches en spirales, ou s’épanouissant, tache blanche, pure et éthérée, au milieu d’une pâte épaisse appliquée au couteau, Ève reste l’élément central des toiles –d’une grande diversité de styles et de matières – de ce peintre philosophe et poète.
Jirair Hadidian à la galerie Rochane La galerie Rochane, Verdun Plaza, accroche, jusqu’au 23 mars, une quarantaine d’huiles de Jirair Hadidian, un artiste autodidacte de 67 ans, qui représente, inlassablement depuis des années, dans un style cubique des personnages du cirque et des figures féminines. L’artiste «construit» ses toiles, par juxtaposition de plans géométriques de...