Le point de vue de Fouad Turk

Un vieux routier du monde de l’émigration libanaise, M. Fouad Turk, (ancien secrétaire général du ministère des Affaires étrangères) a été nommé vice-président de la commission ad-hoc chargée par le pouvoir (au début du nouveau mandat présidentiel) de proposer des mesures concrètes pour réactiver les relations du Liban avec la diaspora (que M. Turk préfère appeler «Al-intichar al-loubnani», ou déploiement libanais). Cette commission, présidée par le Premier ministre Sélim Hoss a été au-delà du problème posé par L’ULCM, malgré la crise qu’elle traverse et qui nécessite des solutions urgentes et radicales. Cette commission s’est saisie de l’ensemble du dossier de la diaspora libanaise car de l’avis de M. Turk «Al-intichar al-loubnani» ne se limite pas uniquement à l’ULCM. Les principales idées forces défendues par M. Turk sur ce plan (et qu’il a exposées à L’Orient-Le Jour) se présentent comme suit : – L’ULCM est une nécessité. L’esprit qui l’anime est le seul acceptable par les autorités des pays d’accueil, mais aussi par les émigrés et par leurs descendants. Elle est la seule organisation à pouvoir faire ce qu’elle fait et toute tentative de la dominer ou de l’étatiser reviendrait à la condamner à la dégénérescence ou à la disparition pure et simple. – L’ambiance générale dans le pays est plus favorable que jamais à la recherche d’une solution à la crise que traverse cette organisation. Cette solution est d’autant plus facile que le gouvernement s’est prononcé pour la fusion des ministères des Émigrés et des Affaires étrangères.