Un domaine qui n’est pas inconnu aux Libanais

L’écotourisme n’est pas inconnu des amoureux de la nature au Liban. Bien que les activités qui répondent à ce concept soient relativement récentes, elles n’en sont pas moins disponibles et appréciées par un certain public. Ainsi, les clubs de randonnées sont déjà nombreux qui offrent des programmes aux personnes intéressées. Les sports en plein air comme le rafting font leur chemin parmi les amateurs. Mais ce qui est nécessaire aujourd’hui, c’est la préservation des espaces naturels dans lesquels évoluent de telles activités. Or, la planification fait défaut chez les responsables, surtout au niveau de ce secteur qui est en relation avec tous les autres et qui requiert donc une coordination serrée. Quel rôle joue le ministère du Tourisme aujourd’hui ? Une source de ce département, qui a requis l’anonymat, explique que cet organisme ne peut imposer des mesures ni entrer en contradiction avec des législations existantes, mais que son rôle est celui de conseiller. «Nous nous élevons contre les constructions sauvages et sans permis», précise cette source. Et l’écotourisme ? «Des efforts sont déployés en ce sens au Liban, avec la création de réserves et l’organisation de randonnées, poursuit-elle. Ces activités sont récentes mais appelées à se développer. Le problème, dans le secteur touristique en général, c’est la cherté de vie au Liban». Toujours selon cette même source, il est indispensable d’amender les législations touristiques, très dépassées, et de veiller au développement durable des régions rurales, celles qui possèdent le potentiel le plus important d’écotourisme.