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Actualités - CHRONOLOGIE

Un partenariat que la France s’engage à réussir Chirac et Lahoud, côte à côte pour l’inauguration de l’Ena(photo)

C’est en personne que les deux présidents Jacques Chirac et Émile Lahoud ont inauguré, hier, à Baabda, l’École nationale d’administration du Liban (Ena), qui formera, dès l’année 2003, les cadres supérieurs de l’administration publique. La cérémonie d’inauguration, qui s’est déroulée à quatorze heures quinze, dans une ambiance de bonne humeur générale, a rassemblé, pour une dizaine de minutes seulement, un important parterre de personnalités politiques tant libanaises que françaises. Étaient notamment présents le président de la Chambre, Nabih Berry, le Premier ministre, Rafic Hariri, le ministre français de la Coopération et de la Francophonie, Pierre-André Wiltzer, le ministre français de la Culture et de l’Information, Jean-Jacques Aillagon, l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, ainsi que de nombreux ministres et députés libanais. « Je n’avais pas réalisé que les travaux étaient aussi avancés », lançait le président Chirac à son arrivée, au président directeur général de l’Ena-Liban, Élie Assaf. Après les salutations d’usage aux membres du conseil d’administration de l’Ena ainsi qu’aux personnalités libanaises présentes, les deux chefs d’État, accompagnés de MM. Berry et Hariri, se sont dirigés vers le bâtiment. « Un superbe endroit », remarque le président français. « Ce sont les plantes vertes qui l’embellissent », rétorque le président Lahoud, en riant. Prononçant pour l’occasion une courte allocution, le PDG de l’Ena a remercié le président Chirac pour sa présence auprès du président Lahoud. Il a remarqué que l’Ena était « le fruit d’une réflexion profonde et d’une volonté ferme », tout en félicitant le président libanais pour les efforts qu’il a entrepris pour la renaissance de la fonction publique. Le professeur Assaf a salué le soutien de la France à la réédification de la fonction publique. « C’est un véritable partenariat entre l’Ena-France et l’Ena-Liban », note-t-il. Et de conclure en affirmant que la réforme de l’administration publique, le développement du secteur public ainsi que la restructuration et la relance de l’économie sont des défis que s’est fixés l’Ena, qui envisage de jouer « un rôle essentiel pour motiver la jeunesse libanaise à prendre part aux décisions politiques, économiques et sociales ». C’est alors que les deux présidents ont levé d’un même geste le voile couvrant la plaque commémorative gravée en arabe et en français. « La France est prête à assurer par tous les moyens la réussite de ce partenariat », dit Jacques Chirac à l’assemblée. Et le président français de conclure par une note d’humour : « C’est du solide ? », demande-t-il, tapotant en riant la plaque de marbre noir. « Aussi solide que les cèdres du Liban », répond M. Lahoud, avec la même bonne humeur. Au terme de la cérémonie, Élie Assaf a exposé à L’Orient-Le Jour les modalités de collaboration entre la France et le Liban. « Grâce aux encouragements de la France, nous avons signé, en 1999, un protocole de coopération avec l’Ena-France. Aujourd’hui, la convention définissant les modalités de coopération est prête », observe-t-il, ajoutant que sa ratification par les deux parties est imminente. En effet, précise l’ancien doyen de la faculté d’information et de documentation de l’Université libanaise, cette coopération tant académique que technique ou financière, définira notamment les cursus d’enseignement, le mode de sélection dans les concours d’entrée, les stages ainsi que l’assistance technologique de l’Ena-France à l’Ena-Liban. Anne-Marie EL-HAGE
C’est en personne que les deux présidents Jacques Chirac et Émile Lahoud ont inauguré, hier, à Baabda, l’École nationale d’administration du Liban (Ena), qui formera, dès l’année 2003, les cadres supérieurs de l’administration publique. La cérémonie d’inauguration, qui s’est déroulée à quatorze heures quinze, dans une ambiance de bonne humeur générale, a...