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Actualités - CHRONOLOGIE

JUSTICE - Assemblée générale des magistrats du Liban Nasri Lahoud : Faire face aux problèmes en préservant les règles de la déontologie(photo)

Comme prévu, les juges du Liban ont tenu hier une assemblée générale à la Cour de cassation de Beyrouth, à l’invitation du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). L’amélioration du travail des tribunaux, le renforcement de l’immunité des juges et les campagnes malveillantes dans l’intention de porter atteinte à la magistrature étaient parmi les sujets discutés. Dans son message, le président du Conseil supérieur de la magistrature, Nasri Lahoud, a souligné l’importance qu’il y a « à préserver les règles de la déontologie » en relevant qu’il ne cessera pas d’œuvrer pour que « les magistrats soient respectés ». M. Lahoud a appelé « les responsables à promulguer des lois capables de renforcer les prérogatives du Conseil supérieur de la magistrature », les invitant également « à réhabiliter les palais de justice et à créer un service de sécurité capable de protéger ces lieux ». Le président du CSM, qui a dénoncé la campagne féroce qui vise la magistrature, a relevé que les magistrats devraient, partout et même hors des tribunaux, préserver leur prestige et leur charisme. Et de citer encore une fois Robespierre : « Pour être dur…il faut être pur. » C’est la conscience professionnelle, a encore dit M. Lahoud, qui devrait être la première et la plus importante qualité d’un juge. Une conscience qui relève de la personnalité du magistrat et qui devrait rester pure même hors du tribunal. Pour M. Lahoud, les magistrats ne sont pas et ne devraient jamais être « de simples salariés ou des quémandeurs d’indemnités de fin de service ». « Ils ont une noble cause à défendre et ils sont les messagers de la justice », a-t-il souligné. S’adressant aux magistrats présents hier à la Cour de cassation de Beyrouth, il les a, entre autres, invités à « accélérer les procédures ». « Mettez-vous à la place des faibles et défendez leurs droits, et que l’atermoiement ne soit pas synonyme de report », a-t-il dit. Le procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, a pour sa part mis l’accent sur les problèmes qui entravent au quotidien l’action judiciaire. Il a aussi rassuré les juges afin qu’ils « préservent leur indépendance et qu’ils se protégent contre toutes les interventions portant atteinte à la crédibilité de la magistrature ». Les juges présents ont également discuté de la situation relative à la caisse mutuelle des magistrats. Dans ce cadre, l’État devrait régler des arriérés dus à la mutuelle, créée pour venir en aide aux magistrats. Ce problème a été exposé par le président de la mutuelle, Afif Chamseddine. Le président de l’Inspection judiciaire, Tarek Ziadé, de son côté, à souligné l’importance « d’activer l’action judiciaire, de manière à ce que les plaignants aient à assumer le moindre coût possible ». Sous la direction du juge Ralph Riachi, membre du Conseil supérieur de la magistrature, une discussion a suivi.
Comme prévu, les juges du Liban ont tenu hier une assemblée générale à la Cour de cassation de Beyrouth, à l’invitation du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). L’amélioration du travail des tribunaux, le renforcement de l’immunité des juges et les campagnes malveillantes dans l’intention de porter atteinte à la magistrature étaient parmi les sujets discutés. ...