Actualités - OPINION
Jugement mitigé de Sarraf
Par ABI-AKL Philippe, le 14 juin 2002 à 00h00
Le président de l’Association des industriels, M. Jacques Sarraf, soutient que les finances du pays vont sans doute mal, mais que son économie se porte plutôt bien. Il souligne qu’il faut distinguer entre le secteur public et le secteur privé qui, à son avis, progresse contre vents et marées. M. Sarraf ajoute en substance que le Liban n’est pas en faillite et que ses difficultés financières sont le fruit d’une mauvaise gestion du Trésor public. Qui croule sous le poids de la dette publique et de son service ( paiement des intérêts). Il reconnaît que cela se répercute négativement sur l’économie nationale. Aussi il est nécessaire, ajoute-t-il, que l’État se serre la ceinture, qu’il gèle les grands projets dispendieux, mette fin à tout gaspillage et adopte une ligne d’austérité renforcée. Il faut également, selon M. Sarraf, réformer les services qui s’occupent des finances et des questions économiques. Sans quoi le gouvernement risque de se trouver confronté, lors de prochaines échéances, à de fortes pressions populaires et syndicales. P.A-A.
Le président de l’Association des industriels, M. Jacques Sarraf, soutient que les finances du pays vont sans doute mal, mais que son économie se porte plutôt bien. Il souligne qu’il faut distinguer entre le secteur public et le secteur privé qui, à son avis, progresse contre vents et marées. M. Sarraf ajoute en substance que le Liban n’est pas en faillite et que ses...
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