Rechercher
Rechercher

Actualités

EXPOSITIONS Cinquante-cinq «jeunes pinceaux» au palais de l’Unesco Peintures et céramiques d’Omar el-Nagdi à la Compagnie des arts «Fondation arabe pour l’image, une sélection du musée Nicéphore Niepce» (PHOTOS)

Cinquante-cinq «jeunes pinceaux» au palais de l’Unesco Le palais de l’Unesco prête ses cimaises, jusqu’au 17 juin, aux œuvres picturales d’une cinquantaine de «jeunes pinceaux», pour la plupart étudiants en arts plastiques, arts graphiques et architecture. L’exposition, organisée (pour la seconde année consécutive) par l’Association des anciens boursiers de la Fondation Hariri, a pour but de faire découvrir et promouvoir les jeunes artistes libanais. Lesquels, il faut le signaler, font preuve, cette année, d’une certaine maturité autant dans les thèmes que dans les techniques et les styles. Pas ou peu de bouquets floraux et de paysages conventionnels et plus d’imagination, de compositions abstraites, esthétiques ou même humoristiques. Sur la centaine de toiles présentées, quelques-unes sont très intéressantes, à l’instar des dessins et des gravures de Hassane Khazaal, des paysages de Georges Matar, des portraits modernes de Maya Chbaro, des paysages urbains volontairement déformés de Hiba Dboussi, ou des peintures primitives de Hoda Baalbacki, à qui l’association des anciens de la Fondation Hariri a décerné le premier prix, sur une vingtaine de lauréats sélectionnés parmis les exposants. Un prix d’encouragement qui consiste en un lot de matériel de peinture. Peintures et céramiques d’Omar el-Nagdi à la Compagnie des arts La Compagnie des arts, galerie située à la rue Youssef el-Rami (centre-ville), expose jusqu’au 27 juillet, les peintures et céramiques d’Omar el-Nagdi, un peintre égyptien de réputation internationale, dont elle avait déjà présenté les œuvres l’année dernière. Nouvelle cuvée cette fois, avec trente-cinq tableaux, riches en couleurs, en figures et textures, et aux compositions inspirées pour la plupart du patrimoine égyptien. Du Portrait d’Akhnaton (à huile et à la feuille d’or) à la Petite Égyptienne (céramique), en passant par Le Portail, le Joueur de harpe, La Scène d’intérieur à la carafe, Les Baigneuses ou encore al-Sobhiya, les œuvres accrochées emportent le visiteur dans un petit tour au pays du Nil. En effet, c’est tout l’esprit de l’Égypte éternelle, celle du passé et du présent, celle des pharaons, des mythes et des traditions encore préservées, que l’artiste immortalise dans ses compositions variant entre symbolisme, expressionnisme, une touche de cubisme et quelques abstractions. Peintre donc mais aussi céramiste, mosaïste et graveur sur verre, Omar el-Nagdi mélange parfois toutes ces techniques sans que cela ne produise un déséquilibre ou une surcharge. Au contraire, ce foisonnement donne à ses œuvres une vigueur créatrice, une sensualité et une intensité d’expression qui justifient son surnom de «Picasso de l’Orient». «Fondation arabe pour l’image, une sélection du musée Nicéphore Niepce» Jusqu’au 12 juillet et dans le cadre du Mois de la photo, le CCF de Beyrouth expose une vingtaine de clichés de photographes arabes du XXe siècle. Comme le dit clairement l’introduction affichée dans l’entrée de la salle, «l’histoire des images et l’histoire en images peuvent s’écrire en arabe», et non plus seulement, comme on l’a trop longtemps vu, par les orientalistes européens. Par ce biais, la Fondation arabe pour l’image se propose de «retrouver le chaînon manquant entre l’Empire ottoman et le Moyen-Orient contemporain et contradictoire.» Sur les cimaises, six photographes : Antranik Anouchian (1908-1991), Najib el-Ghoussaini (1926), installé à Baakline, Hashem el Madani (1930), qui a ouvert le Studio Sheherazade à Tripoli, Fouad Bandali Ghorab (1929-1996), propriétaire du Studio Fouad à Accaoui et spécialiste en coloriage de portraits, Jibrail S. Jabbur (1900-1991), auteur de documents précieux, des photos du mouvement des tribus bédouines dans le désert syrien et Muhamad Arabi (1905-1983), fondateur à Tripoli du studio de la place al-Nejmeh. Un accrochage sans thème apparent, qui s’attache simplement à faire connaître des noms peu connus des balbutiements de la photographie dans le monde arabe. Des documents uniques. D.G. Z.Z.
Cinquante-cinq «jeunes pinceaux» au palais de l’Unesco Le palais de l’Unesco prête ses cimaises, jusqu’au 17 juin, aux œuvres picturales d’une cinquantaine de «jeunes pinceaux», pour la plupart étudiants en arts plastiques, arts graphiques et architecture. L’exposition, organisée (pour la seconde année consécutive) par l’Association des anciens boursiers de la...