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Actualités - CHRONOLOGIE

NATIONS UNIES - Initiatives en tout genre pour la Journée de l’environnement dans le monde La planète au chevet de ses problèmes écologiques

Agences de l’Onu, gouvernements, mais aussi petites associations locales ont multiplié les actions en tout genre hier dans le monde pour marquer la Journée de l’environnement, une initiative destinée à alerter le grand public sur la détérioration de la planète. La Journée de l’environnement a été créée par l’Onu en 1972, pour marquer la date de la première grande conférence internationale sur l’environnement à Stockholm. Elle est organisée cette année alors que des négociations laborieuses se déroulent à Bali (Indonésie) pour préparer le deuxième Sommet de la Terre, fin août à Johannesburg, censé donner un nouvel élan à l’effort international pour la sauvegarde de la planète. L’impact du réchauffement climatique « est partout visible » dans l’Himalaya, a affirmé l’alpiniste suisse Roger Payne, de retour d’une mission sur le Toit du monde, financée par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Cette année, la Chine a été récompensée, alors même que l’environnement du pays le plus peuplé du monde souffre des conséquences de sa récente industrialisation. Klaus Toepfer, le directeur du PNUE, a remis un prix à la municipalité de Shenzhen, frontalière de Hong Kong, en raison de ses « efforts intégrés pour développer l’économie et améliorer la qualité de l’environnement ». Shenzhen (zone économique spéciale), qui n’était qu’un bourg de quelques milliers d’habitants lorsque les réformes économiques ont été lancées il y a une vingtaine d’années en Chine, est devenue une ville de plus de quatre millions d’habitants où fleurissent les gratte-ciel et entourée de vastes zones industrielles. Le Haut-Commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR) a organisé de son côté diverses campagnes dans les camps de réfugiés pour les sensibiliser à la protection des sites. Les afflux soudains de grands nombres de réfugiés dans une région et pour de longues périodes ont des impacts sur l’environnement : production de déchets, arbres coupés pour planter, construire des abris, cuire la nourriture, se chauffer, souligne le HCR. Ailleurs dans le monde, les initiatives ont été multiples, gouvernementales ou émanant d’associations. En France, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une commission, présidée par le paléontologue Yves Coppens, pour préparer une charte de l’environnement qui devrait être adossée à la constitution. En Grèce, le gouvernement a lancé une campagne de quatre mois pour sensibiliser la population à la protection de l’environnement et accroître leur responsabilité dans un pays où les questions écologiques sont peu abordées. « L’environnement ne peut pas être la cinquième roue du carrosse », a souligné la ministre de l’Environnement Vasso Papandréou. Les initiatives d’associations ont été nombreuses : au Canada, des dizaines d’actions symboliques (concours de moyens de transport alternatifs pour se rendre à son travail, nettoyage du port d’Halifax...) ont été menées, tandis qu’en Espagne, Greenpeace lançait une campagne de signatures pour développer les énergies renouvelables. Beaucoup d’organisations non gouvernementales ont une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme sur la dégradation de la planète, mais aussi demandé, comme le Rassemblement des opposants à la chasse en France, que « la nature soit à la fête tous les jours ». Toutefois à Dakar, le grand nettoyage de la baie de Hann, une ancienne plage devenue un véritable dépotoir, a été reportée à plus tard pour cause de Mondial.
Agences de l’Onu, gouvernements, mais aussi petites associations locales ont multiplié les actions en tout genre hier dans le monde pour marquer la Journée de l’environnement, une initiative destinée à alerter le grand public sur la détérioration de la planète. La Journée de l’environnement a été créée par l’Onu en 1972, pour marquer la date de la première grande conférence...