Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

TRANSPARENCE La CSFB va imiter Merrill Lynch et adopter des réformes

La banque d’investissement Credit Suisse First Boston va adopter les réformes du département de recherche financière de Merrill Lynch, négociées avec le ministre de la Justice de l’État de New York, selon un mémo interne. À l’instar de son homologue Merrill, CSFB va séparer la rémunération de ses analystes du montant des mandats de banque d’affaires de la maison. La filiale de la banque Credit Suisse va également mettre sur pied un comité interne chargé de passer en revue toutes les recommandations sur les entreprises suivies par les analystes des services de recherche financière de la firme. Qui plus est, la banque va mettre en place un système de surveillance des échanges de courrier électronique entre les banquiers d’investissement et les analystes. CSFB est la deuxième grande firme de Wall Street à se plier volontairement aux exigences d’Eliot Spitzer, le ministre de la Justice (attorney général) de l’État de New York, après Salomon Smith Barney, qui avait franchi le pas dès mercredi. Eliot Spitzer estime que les analystes des grandes firmes de Wall Street publiaient des notes de recherche trop optimistes pour attirer des mandats de banque d’affaires à leur maison respective. Il a forcé, après des semaines de négociations, Merrill Lynch à payer une amende de 100 millions de dollars, à réformer son département de recherche financière et à faire des excuses publiques sur l’attitude de certains de ses analystes. L’accord arraché par l’attorney général commence donc à faire tache d’huile, comme il le souhaitait. Selon la presse, il a demandé à la plupart des grandes maisons de Wall Street de lui soumettre les documents relatifs aux relations entre leurs analystes et leurs banquiers d’affaires. Merrill, Salomon, Morgan Stanley et Goldman Sachs, ainsi que 6 autres banques de Wall Street font également l’objet d’une enquête de la commission américaine des opérations de bourse. Dès mardi, Goldman Sachs avait annoncé ses propres réformes de son département de recherche, un peu différentes de celles de Merrill Lynch. Goldman Sachs va notamment nommer un médiateur, Gerald Corrigan, ancien président de la banque de Réserve fédérale de New York. La division de recherche financière pourra faire appel à lui en cas de conflit d’intérêt. Il devra rendre des comptes au seul PDG Henry M. Paulson et au président du comité d’audit de la banque Lord Browne of Madingley. Goldman va aussi passer en revue les processus de compensation financière de ses analystes. La maison assure qu’elle n’a jamais rémunéré ses analystes sur la base d’un pourcentage des commissions payées pour les services de ses banquiers d’affaires.
La banque d’investissement Credit Suisse First Boston va adopter les réformes du département de recherche financière de Merrill Lynch, négociées avec le ministre de la Justice de l’État de New York, selon un mémo interne. À l’instar de son homologue Merrill, CSFB va séparer la rémunération de ses analystes du montant des mandats de banque d’affaires de la maison. La filiale de la banque Credit Suisse va également mettre sur pied un comité interne chargé de passer en revue toutes les recommandations sur les entreprises suivies par les analystes des services de recherche financière de la firme. Qui plus est, la banque va mettre en place un système de surveillance des échanges de courrier électronique entre les banquiers d’investissement et les analystes. CSFB est la deuxième grande firme de Wall Street à se...