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Greenspan critique les méthodes de comptabilisation des stock-options
le 04 mai 2002 à 00h00
Le refus des entreprises américaines de passer en charge les stock-options (options d’achat d’actions) a potentiellement biaisé les résultats financiers des compagnies, a affirmé hier le président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, à Atlanta. «L’évaluation des résultats est assez difficile telle qu’elle est, sans que l’on introduise quelque distorsion que ce soit dans les calculs. Je crains que le fait de ne pas comptabiliser les stock-options comme des dépenses n’ait introduit une distorsion significative dans les résultats», a-t-il dit. Le président de la Banque centrale américaine a saisi toutes les occasions depuis quelque temps pour dénoncer les stock-options, devenues une partie importante des bonus aux États-Unis et qui ont fleuri dans les années 90 parmi les entreprises de la nouvelle technologie. Ce point oppose le patron de la Fed au président George W. Bush, qui s’est récemment dit contre la comptabilisation des stock-options en dépenses. «L’allocation de primes en action ou en options au lieu de numéraire pourrait être utilisée de manière plus efficace si on liait ces primes à une forme de mesure de la performance de l’entreprise par rapport à un point de référence soigneusement choisi», a déclaré Alan Greenspan. Selon lui, de nombreuses entreprises agissent déjà ainsi, «mais la majorité ne le fait pas». Alan Greenspan a toutefois estimé que la tâche de faire évoluer les choses revenait aux autorités de régulation et au secteur privé plutôt qu’au législateur. Le sénateur Carl Levin, un démocrate du Michigan, a présenté un projet de loi qui, s’il était adopté, forcerait les sociétés à dévoiler au fisc le montant dépensé en «stock-options» et la part de ces sommes dans les résultats financiers des entreprises.
Le refus des entreprises américaines de passer en charge les stock-options (options d’achat d’actions) a potentiellement biaisé les résultats financiers des compagnies, a affirmé hier le président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, à Atlanta. «L’évaluation des résultats est assez difficile telle qu’elle est, sans que l’on introduise quelque distorsion que ce soit dans...
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