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Actualités - CHRONOLOGIE

Une Semaine de la critique chargée

L’actualité la plus brûlante, attentat-suicide, émigration, insécurité, mais aussi la perte d’un enfant ou l’amour à 70 ans sont au programme de la 41e Semaine internationale de la critique, la plus ancienne section parallèle du Festival de Cannes, qui se tient du 16 au 24 mai. Au programme de cette sélection, dévoilée jeudi à la Cinémathèque française, au Palais de Chaillot à Paris, figurent des premiers et deuxièmes longs métrages qui représentent la Palestine, le Canada (avec le premier film de la comédienne et chanteuse canadienne Carole Laure), la Corée, la France, l’Italie, le Mali et le Japon. Barbet Schroeder, dont le premier film More fut présenté dans cette section en 1969, succède à Ken Loach comme parrain de la Semaine qui a révélé l’Italien Bernardo Bertolucci et les Français Leos Carax et Arnaud Desplechin. More sera projeté en sa présence le 19 mai, tandis que son dernier opus Murder by Numbers est présenté hors compétition dans le cadre de la sélection officielle. Intacto, un premier film de l’Espagnol Juan Carlos Fresnadillo, inaugure la Semaine de la critique que clôture l’Italie avec De zéro à dix du réalisateur-chanteur Luciano Ligabue. Avec Rana’s Wedding or Jerusalem, Another Day du Palestinien Hany Abou-Assad, présenté en avant-première mondiale, la situation au Proche-Orient sera évoquée à travers vingt-quatre heures de la vie de Rana, une jeune Palestinienne de Jérusalem-Est. À la recherche de l’homme qu’elle aime, Rana «réalise que lorsque l’occupation et les barricades deviennent une réalité quotidienne, l’amour et le mariage ne sont plus que fiction». Un attentat-suicide est le thème de Mote med ondskan (Meeting Evil/À la rencontre du mal), un film de 12 minutes avec «un plan séquence implacable pour traiter du terrorisme», de Reza Parsa, Iranien installé en Suède qui a obtenu, il y a deux ans, la «Concha de plata» (Coquille d’argent) au Festival de Saint Sébastien, en Espagne, pour Fore Stormen (avant la tempête). Avec Les fils de Marie, Carole Laure, qui a joué dans des films de Gilles Carle, Lewis Furey, Bertrand Blier, Jean-Pierre Mocky, Alain Corneau, signe un premier long métrage, dans lequel elle incarne une mère qui a perdu son fils. Pour tenter de reconstruire sa vie, elle passe une annonce «Mère ayant perdu fils cherche fils ayant perdu mère»... Filles perdues, cheveux gras de Claude Duty réunit Amira Casar, Marina Foïs, Olivia Bonamy, Charles Berling, Sergi Lopez, etc., l’itinéraire croisé de trois jeunes femmes perdues qui font d’étranges rencontres, du thérapeute musclé aux femmes girafes, avant de trouver l’amitié et l’amour. Le Coréen Park Jin Pyo s’intéresse à l’amour au troisième âge, tandis que l’Italien Emanuele Crialese brosse le portrait d’une famille de pêcheurs siciliens. Le cinéma africain, si rare dans les festivals, est représenté par un premier film malien Kabala de Assane Kouyaté, sur la sécheresse et le poids des croyances ancestrales. Enfin, Hiroshi Shimizu traite du chômage au Japon dans Chicken Heart à travers le sort du jeune Iwano, utilisé comme «punching ball humain» pour satisfaire les fantasmes de businessmen stressés. Chômage et émigration sont aussi abordés dans les courts métrages et le thème de l’insécurité dans Le Vigile du Français Frédéric Pelle. En séance spéciale, la Semaine présentera Bella Ciao, un documentaire de Roberto Torelli et Marco Giusti sur les émeutes lors du sommet du G8 en juillet 2001, à Gênes.
L’actualité la plus brûlante, attentat-suicide, émigration, insécurité, mais aussi la perte d’un enfant ou l’amour à 70 ans sont au programme de la 41e Semaine internationale de la critique, la plus ancienne section parallèle du Festival de Cannes, qui se tient du 16 au 24 mai. Au programme de cette sélection, dévoilée jeudi à la Cinémathèque française, au Palais de Chaillot...