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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITIONS(PHOTOS)

« Le dépli », de Bassam Geitani, à la galerie Janine Rubeiz La galerie Janine Rubeiz accroche, jusqu’au 26 avril, une dizaine d’acryliques sur toiles de Bassam Geitani, un artiste libanais, titulaire d’un DES en arts plastiques de l’UL, puis d’une maîtrise en arts plastiques de la Sorbonne, et installé depuis 1990 à Paris. Réunies sous le titre «Le dépli», en référence à l’étude du philosophe français Gilles Deleuze sur «Le Pli», les œuvres de Geitani sont une sorte de réflexion métaphysique en peinture sur «l’origine des choses et les hasards provoqués de la création», indique l’artiste. Ce travail expérimental sur la matière donne de grands panneaux où l’acrylique, l’oxyde de fer et le pliage dépliage tracent des sortes d’empreintes poético-philosophico-picturales. Qui ne manquent pas d’attrait. « Being There… », de Randa Shaath, à «Nadi al-Leqaa» Dans le cadre du festival «Home Works» organisé par l’association Achkal Alwan, et réunissant des artistes des pays de la région, Randa Shaath, une photographe de presse palestinienne vivant au Caire, reporter au quotidien al-Ahram, présente une série de photos tirées de son portfolio. L’exposition s’articule autour de trois thèmes : le camp palestinien de Kinda en Égypte, les villages nubiens et la vie au Caire. La plupart des portraits et des images parlent du quotidien. Ce quotidien qui est le lot de tous les êtres humains quelle que soit leur nationalité. Cet ordinaire de la vie qui les rend tous semblables, par-delà les clivages politiques ou sociologiques. On y sent la tendresse, l’humanité du regard de Randa Shaath, qui photographie les gens qu’elle «aime et respecte». « Copyright », de Khalil Rabah, à la maison Samaha Toujours dans le cadre de «Home Works», Khalil Rabah présente, jusqu’au 12 avril, «Copyright» à la maison Samaha (rue May Ziadé, ouverte à partir de 16h). L’artiste palestinien, qui réside actuellement à Londres, a installé quelques effets personnels dans cet appartement Beyrouthin le temps de l’exposition. Il y a mis ses marques. Ses éléments symboliques d’identité. On l’aura compris, il s’agit d’un travail sur l’identité palestinienne, forgée par les événements douloureux que ce peuple vit, mais aussi par son adaptation à ces événements et aux cultures auxquelles il a dû s’imprégner de gré ou de force. L’artiste a éparpillé dans tout l’appartement des symboles indicateurs de cette nouvelle dynamique identitaire palestinienne. Dont une vidéo et des travaux artistiques antérieurs. Telle une «Keffieh» particulière, dont il a tiré le fil noir… « Les corbeaux », de Bita Fayyazi, chez Zicco House Zicco House (rue Spears) accueille, jusqu’au 12 avril, également dans le cadre du festival «Home Works», une installation d’une artiste iranienne, Bitta Fayyazi, autour d’un thème généralement considéré comme funeste : les corbeaux. Derrière un panneau blanc fendu de petites lucarnes et recouvrant le cadre d’une porte, elle a entièrement recouvert le sol d’une pièce de sculptures de corbeaux, que l’on dirait empaillés. Le spectateur est surpris, voir choqué de prime abord, mais le travail dégage cependant une dimension esthétique non négligeable. Ces oiseaux de malheurs, assimilés à de mauvais présages, sont au contraire pour Bitta Fayyazi des oiseaux hors du lot, intelligents, synonymes d’humour et d’ironie. Sculptrice et céramiste, Fayyazi fait en quelque sorte un réquisitoire contre la superstition et invite à voir au-delà de l’aspect parfois effrayant et rédhibitoire des êtres et des choses leur réalité profonde, et pourquoi pas leur esthétique particulière. Z. Z.
« Le dépli », de Bassam Geitani, à la galerie Janine Rubeiz La galerie Janine Rubeiz accroche, jusqu’au 26 avril, une dizaine d’acryliques sur toiles de Bassam Geitani, un artiste libanais, titulaire d’un DES en arts plastiques de l’UL, puis d’une maîtrise en arts plastiques de la Sorbonne, et installé depuis 1990 à Paris. Réunies sous le titre «Le dépli», en référence à...