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Actualités - CHRONOLOGIE

Washington dément que la pression arabe ait motivé le voyage de Zinni

De hauts responsables américains ont écarté vendredi les rumeurs selon lesquelles la pression croissante des pays arabes a motivé la décision, annoncée jeudi, d’envoyer au Proche-Orient l’émissaire spécial du président américain George W. Bush, Anthony Zinni. Cette décision a résulté de l’aggravation très importante de la violence entre Israéliens et Palestiniens et de la frustration des Etats-Unis, alors qu’aucune des deux parties ne fait de geste, selon Washington, pour freiner l’escalade, ont-ils affirmé sous couvert d’anonymat. M. Bush et ses proches conseillers discutaient «depuis environ une semaine de la possibilité de renvoyer Zinni, de la date et des conditions de ce voyage, mais alors que la violence va de mal en pis, le président a décidé qu’il était temps» de l’envoyer, a expliqué un responsable. La nécessité du retour de M. Zinni, attendu la semaine prochaine au Proche-Orient, avait été mentionnée lors d’entretiens entre dirigeants arabes et hauts responsables américains. Mais, ont insisté les responsables, cette demande était constante depuis le début du mois de janvier. «Depuis le départ de Zinni, la position arabe était qu’il devait revenir», a déclaré un autre responsable. La décision de M. Bush marque un revirement de la politique de son Administration, qui se refusait à toute intervention d’un haut responsable américain tant que la violence n’aurait pas diminué. Mais, alors que le vice-président américain Dick Cheney doit se rendre dans la région pour un voyage de 10 jours à partir de dimanche, l’Administration a pu craindre que cette tournée, qui doit être consacrée principalement à la lutte contre le terrorisme, soit marginalisée par le conflit au Proche-Orient. Un responsable a également noté que, faute d’une implication américaine plus importante, la proposition de paix faite par l’Arabie saoudite à Israël risquerait d’être tuée dans l’œuf avant même d’être formalisée, lors du sommet arabe de Beyrouth à la fin du mois.
De hauts responsables américains ont écarté vendredi les rumeurs selon lesquelles la pression croissante des pays arabes a motivé la décision, annoncée jeudi, d’envoyer au Proche-Orient l’émissaire spécial du président américain George W. Bush, Anthony Zinni. Cette décision a résulté de l’aggravation très importante de la violence entre Israéliens et Palestiniens et de la frustration des Etats-Unis, alors qu’aucune des deux parties ne fait de geste, selon Washington, pour freiner l’escalade, ont-ils affirmé sous couvert d’anonymat. M. Bush et ses proches conseillers discutaient «depuis environ une semaine de la possibilité de renvoyer Zinni, de la date et des conditions de ce voyage, mais alors que la violence va de mal en pis, le président a décidé qu’il était temps» de l’envoyer, a expliqué un...