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Beyrouth réserve sa réponse

Des responsables qui ont requis l’anonymat ont indiqué à notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane que les autorités libanaises n’ont pas été «surprises» par les révélations contenues dans le chapitre Liban du rapport annuel du département d’État américain sur les droits de l’homme. La partie concernant le Liban n’a provoqué aucune «surprise» aux ministères des Affaires étrangères, de la Justice, de l’Intérieur et de l’Information, ont indiqué ces responsables, qui ont cherché à minimiser l’impact du rapport en notant qu’il ne concernait pas que le Liban, mais aussi une liste exhaustive de pays. Ces responsables ont indiqué que le palais Bustros commentera officiellement ce rapport, mais seulement après avoir pris connaissance des observations des autres ministères concernés. La chargée d’affaires des États-Unis à Beyrouth, Carol Calin, avait remis lundi après-midi une copie du document aux responsables du ministère des Affaires étrangères. Selon les responsables, les mêmes réponses seront données, comme chaque année, aux mêmes observations faites dans le rapport, comme par exemple que la présence syrienne fait l’objet d’un accord entre les gouvernements des deux pays, et que le Hezbollah est une formation qui «résiste pour libérer le résidu de territoire occupé par Israël». Toujours selon les mêmes sources, qui estiment que ce rapport «nuit à la réputation du Liban», l’affirmation «la plus grave» est celle concernant la justice libanaise, qui est, selon le rapport, «sujette aux pressions politiques».
Des responsables qui ont requis l’anonymat ont indiqué à notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane que les autorités libanaises n’ont pas été «surprises» par les révélations contenues dans le chapitre Liban du rapport annuel du département d’État américain sur les droits de l’homme. La partie concernant le Liban n’a provoqué aucune «surprise» aux...