Actualités - CHRONOLOGIE
Kotcharian marque 10 ans de relations franco-arméniennes
le 26 février 2002 à 00h00
Le président arménien Robert Kotcharian a salué lundi dix ans de relations franco-arméniennes, en remerciant Paris pour ses efforts dans le règlement de la question du Nagorny-Karabakh et pour sa reconnaissance du génocide arménien, dans un message adressé à son homologue français Jacques Chirac. M. Kotcharian a qualifié de «pas sérieux vers un règlement définitif du conflit du Karabakh, les principes de Paris élaborés l’an dernier grâce aux rencontres, à votre initiative, des présidents arménien et azerbaïdjanais». La France, qui copréside avec les États-Unis et la Russie le groupe de Minsk de l’OSCE pour le Nagorny-Karabakh, a accueilli des entretiens de M. Kotcharian avec Heydar Aliev en janvier et en mars 2001. La reconnaissance par la France du génocide arménien «doit empêcher dans une large mesure la répétition de crimes contre l’humanité et renforce l’entente et la confiance entre les peuples de la région et de l’Europe», poursuit le message de M. Kotcharian. Le Parlement français a adopté en janvier 2001 une loi reconnaissant le génocide des Arméniens sous l’empire ottoman de 1915 à 1917. Le Nagorny-Karabakh, une enclave en territoire azerbaïdjanais peuplée en majorité d’Arméniens, a proclamé son indépendance en 1991, et l’a défendue avec le soutien d’Erevan durant une guerre meurtrière de trois ans contre l’Azerbaïdjan. Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais les négociations butent toujours sur la rédaction d’un traité de paix. La France a reconnu l’indépendance de l’Arménie en décembre 1991 et a établi des relations diplomatiques avec cette ex-république soviétique le 24 février 1992.
Le président arménien Robert Kotcharian a salué lundi dix ans de relations franco-arméniennes, en remerciant Paris pour ses efforts dans le règlement de la question du Nagorny-Karabakh et pour sa reconnaissance du génocide arménien, dans un message adressé à son homologue français Jacques Chirac. M. Kotcharian a qualifié de «pas sérieux vers un règlement définitif du conflit du Karabakh, les principes de Paris élaborés l’an dernier grâce aux rencontres, à votre initiative, des présidents arménien et azerbaïdjanais». La France, qui copréside avec les États-Unis et la Russie le groupe de Minsk de l’OSCE pour le Nagorny-Karabakh, a accueilli des entretiens de M. Kotcharian avec Heydar Aliev en janvier et en mars 2001. La reconnaissance par la France du génocide arménien «doit empêcher dans une large mesure...