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Aub Quelle femme afghane après les talibans ?

Une conférence sur «La femme afghane après les talibans» a été organisée à l’Université américaine (AUB) par le club al-Hiwar (le dialogue) et le Club des droits de la femme, à laquelle ont participé la journaliste Gisèle Khoury et Mona Haddad, présidente de l’Université al-Janane à Tripoli. Mme Khoury a considéré que «l’image de la femme dans toutes les religions est assimilée au péché, mais les talibans, eux, y ont vu la corruption». «Il faut signaler qu’avec l’arrivée des talibans au pouvoir, le taux de viols enregistrés en Afghanistan est devenu le plus élevé au monde, a-t-elle poursuivi. Mais aujourd’hui, la situation de la femme en Afghanistan ne semble pas s’être améliorée, même avec le changement de régime. En fait, ce n’est pas le voile que porte la femme qui constitue un problème, mais celui qui voile l’esprit de l’homme». Pour sa part, Mme Yacan a insisté sur le fait que ce n’est pas l’islam qui a dénué la femme de ses droits, puisque les textes religieux lui ont au contraire conféré un rôle prépondérant dans la société, mais bien l’homme qui la garde dans cette situation d’infériorité. «L’islam a combattu les concepts de la période préislamique, et c’est pourquoi aucune société arabe qui comprend la religion ne peut s’y accrocher», a-t-elle dit. Mme Yacan a ajouté : «Pourquoi ne parler que du sous-développement de la femme en Afghanistan alors que l’homme est dans la même situation ? Pourquoi ne blâmer que l’islam et pas la pauvreté extrême de la population ? La femme afghane doit se battre pour participer à la reconstruction de son pays».
Une conférence sur «La femme afghane après les talibans» a été organisée à l’Université américaine (AUB) par le club al-Hiwar (le dialogue) et le Club des droits de la femme, à laquelle ont participé la journaliste Gisèle Khoury et Mona Haddad, présidente de l’Université al-Janane à Tripoli. Mme Khoury a considéré que «l’image de la femme dans toutes les...