Actualités - OPINION
La Palice et nous
Par NOUN Fady, le 04 janvier 2002 à 00h00
«La structure économique est en place, nous pouvons démarrer», dit Rafic Hariri. Le lendemain, nous apprenons que la Syrie a cessé de nous approvisionner en courant, parce que nous lui devons 115 millions de dollars. «Je ne crains pas pour les libertés», dit Rafic Hariri. Au même moment, nous apprenons que le Charq al-Awsat devra obtenir son permis de distribution au jour le jour. Décidément, les Libanais n’ont pas tous les mêmes références culturelles. Une interdiction de distribution n’est pas, pour M. Hariri, une atteinte à la liberté. Le retard dans le paiement d’une note d’électricité, ce n’est pas bien grave, car le Liban est bon débiteur. Demandez à M. Hariri ce qu’est une vérité de La palice. Il vous répondra que c’est un et un font deux. Mais nous savons que c’est : «Un quart d’heure avant de mourir, il était encore vivant». C’est comme le Liban. Deux mois ou deux ans avant la faillite, il était encore solvable. Et avant d’avoir tort, M. Hariri avait toujours raison. Fady NOUN
«La structure économique est en place, nous pouvons démarrer», dit Rafic Hariri. Le lendemain, nous apprenons que la Syrie a cessé de nous approvisionner en courant, parce que nous lui devons 115 millions de dollars. «Je ne crains pas pour les libertés», dit Rafic Hariri. Au même moment, nous apprenons que le Charq al-Awsat devra obtenir son permis de distribution au jour le...
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