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Actualités - CHRONOLOGIES

Sfeir : Nous devons œuvrer pour que la justice soit digne de confiance

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a souligné hier la nécessité d’adopter «les positions adéquates afin que la justice soit digne de confiance et qu’elle constitue une référence». «Nul ne tolère l’injustice, et ma conviction est que ce qui se produit actuellement n’est pas acceptable», a déclaré le patriarche maronite devant une délégation du syndicat des journalistes, conduite par son président, Melhem Karam. Le cardinal Sfeir a souligné devant les membres de la délégation que «notre région pâtit du fait que les dirigeants souhaitent être éternels, ce qui est une erreur qui se répercute négativement sur la situation des peuples et des États». Mgr Sfeir a, d’autre part, indiqué que la réunion que les patriarches catholiques tiendront la semaine prochaine sera axée sur le dossier de la coexistence. «Il s’agit là d’un objectif pour lequel nous devons œuvrer quotidiennement, a déclaré le patriarche maronite. Nous devons déployer des efforts constants pour renforcer et développer cette coexistence de manière à aboutir aux résultats escomptés dans les circonstances délicates que traverse le Liban». Abordant, par ailleurs, la situation de la justice dans le pays, le cardinal Sfeir a déclaré : «Les citoyens sont malheureux de constater que la justice n’est pas équitable. Nous devons tous adopter les positions qui s’imposent afin que la justice soit digne de confiance et qu’elle constitue une référence. Nul ne tolère l’injustice, et ma conviction est que ce qui se passe actuellement n’est pas acceptable. Est-ce de cette façon que nous renforçons la coexistence» ? Commentant, en outre, la dernière visite à Bkerké d’une délégation de haut rang du Hezbollah, le patriarche maronite a souligné que cette rencontre était «un succès». «Nous désirons vivre dans une patrie unique, sans qu’une fraction s’impose à l’autre», a déclaré le cardinal Sfeir. Évoquant, enfin, le vote de l’Assemblée nationale du projet de loi instaurant la TVA dans le pays, le patriarche maronite a notamment déclaré : «Je ne suis pas expert en la matière pour donner un point de vue à ce propos. D’aucuns soulignent que cette mesure est utile et qu’elle facilite beaucoup de choses aux citoyens. Elle est appliquée dans les pays développés, mais je pense qu’au Liban, nous précipitons un peu les choses à ce sujet. Nous devons nous donner le temps nécessaire pour informer la population. En Syrie, les responsables ont réclamé que la mise en place (de la TVA) soit reportée à l’année 2004. Pourquoi ne pas en faire de même au Liban ?» Signalons, sur un tout autre plan, que le patriarche maronite a reçu hier l’ambassadeur d’Argentine, M. Jose Pedro Pico.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a souligné hier la nécessité d’adopter «les positions adéquates afin que la justice soit digne de confiance et qu’elle constitue une référence». «Nul ne tolère l’injustice, et ma conviction est que ce qui se produit actuellement n’est pas acceptable», a déclaré le patriarche maronite devant une délégation du...