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Actualités - CHRONOLOGIES

Célébration - Clôture de l’année internationale des UNV - Au Liban, le travail des volontaires - de l’Onu gagne en importance

Hier, le Liban et le monde entier ont célébré la journée des volontaires. Pour ce 5 décembre, l’événement a revêtu un cachet spécial, il a marqué la clôture de l’année internationale des volontaires. Tout au long de cette année, le Liban, grâce au travail effectué par les volontaires des Nations unies (UNV), organisme relevant du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement), a mis en place plusieurs activités. Ainsi, notre pays figure parmi sept États sélectionnés par l’Onu ayant bénéficié d’un projet pilote, visant à établir un partenariat entre l’organisation mondiale, le secteur privé, et la société civile. Et comme tous les autres pays du monde, le Liban a formé, en 2001, un comité national des volontaires, qui a vu le jour grâce aux efforts du bureau des UNV à Beyrouth et en vertu d’un décret du gouvernement, promulgué en mars dernier. Ce comité regroupe des représentants de plusieurs ministères et une quinzaine de délégués d’organisations non gouvernementales locales et internationales. Généralement, un bureau relevant des UNV dans un pays donné est fonctionnel avec deux personnes. À Beyrouth, ils sont quatre à s’occuper de ce programme relevant du Pnud, notamment Katrien Meersman, directrice du programme, Ibtissam Samra, assistante, Lubna Forzley, chargée du projet mis en place dans sept pays du monde l’année dernière par les UNV, et Kassem Saddik, coordinateur national de l’année internationale des volontaires. Tous les quatre évaluent positivement les activités de l’année écoulée. Cette équipe est secondée sur le terrain par des volontaires libanais et étrangers. Les volontaires locaux travaillent actuellement sur plusieurs projets, notamment le programme conjoint du Pnud et du CDR pour le développement socio-économique du Liban-Sud, le retour des déplacés constitue l’un des projets les plus anciens et mobilise jusqu’à présent le plus grand nombre de volontaires, et la prise en charge des réfugiés dans le cadre des activités du HCR au Liban. D’origine belge, Katrien Meersman est arrivée à Beyrouth il y a presque un an. La directrice du programme des volontaires des Nations unies déclare à L’Orient-Le Jour que «si les UNV au Liban deviennent de plus en plus dynamiques c’est bien grâce à l’apport du représentant permanent du Pnud, Yves de San, et du vice-représentant de l’organisme, Nada Nashef». Les UNV interviennent sur plusieurs plans, notamment celui du recrutement des volontaires. Ainsi beaucoup de personnes se rendent au bureau des UNV pour offrir leur savoir-faire. «Il y a des bénévoles qui peuvent consacrer deux heures de travail par semaine et d’autres qui aimeraient aider à temps plein», indique Mme Meersman. Parfois même, le programme reçoit des messages électroniques de Libanais établis à l’étranger, qui ont envie d’intervenir pour seconder leur pays. Les ONG également peuvent faire appel au programme pour demander de l’aide ou de l’assistance technique. Mais attention tous les postes de volontaires ne sont pas rémunérés. Ceux qui assurent quelques heures de travail par semaine demeurent bénévoles. Les volontaires des Nations unies, qui viennent de l’étranger pour travailler au Liban, et qui sont actuellement peu nombreux, ou d’autres volontaires locaux qui s’occupent en permanence d’un projet reçoivent des salaires «corrects», mais qui ne correspondent pas à leur expérience et à leur savoir-faire. Avant d’occuper son poste à Beyrouth, Mme Meersman était consultante auprès du ministère du Plan dans les territoires autonomes. Elle a également travaillé pour l’Escap, la Commission des Nations unies pour l’Asie et le Pacifique. Pourquoi a-t-elle choisi de travailler pour les volontaires des Nations unies ? «Parce que je crois au développement social», indique-t-elle sans hésiter. Existe-t-il une particularité libanaise dans la manière d’aborder le volontariat ? «Au Liban, et au Moyen-Orient en général, les gens sont plus motivés qu’en Occident, pour venir en aide aux autres», indique-t-elle. Actuellement, le bureau des volontaires des Nations unies a Beyrouth est en contact avec plus d’une centaine de bénévoles et coopère avec diverses ONG du pays.
Hier, le Liban et le monde entier ont célébré la journée des volontaires. Pour ce 5 décembre, l’événement a revêtu un cachet spécial, il a marqué la clôture de l’année internationale des volontaires. Tout au long de cette année, le Liban, grâce au travail effectué par les volontaires des Nations unies (UNV), organisme relevant du Pnud (Programme des Nations unies...