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Le vice-président de la Chambre à Bkerké - Ferzli : Le Liban n’est pas dans le collimateur américain
le 21 septembre 2001 à 00h00
Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a minimisé l’importance de la récente initiative de Washington en direction du Liban, en ce sens que les lettres américaines comprenant les conditions US à une adhésion préalable à une coalition antiterroriste internationale ne doivent pas être perçues comme une sorte de mise en garde à peine voilée adressée au Liban. «Je ne pense pas que le Liban se trouve dans la ligne de mire» américaine, a-t-il dit au terme d’un entretien, à Bkerké, avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. «Nous en avons discuté hier (mercredi) avec l’ambassadeur américain. Le Liban est un des principaux pays de la région, tout comme la Syrie, l’Arabie séoudite et l’Égypte, et sa politique est claire : Beyrouth s’oppose au terrorisme et assure dans le même temps qu’il faut trouver une solution au problème de la Palestine qui a débouché, d’une manière ou d’une autre, sur un courant de pensée qu’on classe dans la catégorie du terrorisme». Après avoir souligné la «coordination entre les États», M. Ferzli a estimé qu’«il y a, à l’instar du Liban, une soixantaine de pays avec qui les États-Unis sont en contact pour trouver une formule» à un axe antiterroriste. Le vice-président de la Chambre a aussi fait état d’une «exagération» en ce qui concerne la liste des noms de terroristes remise aux autorités libanaises. «Le département d’État publie régulièrement ce genre de listes qu’il communique à toutes les parties», a-t-il dit. Il a indiqué qu’il a discuté avec Mgr Sfeir de la nouvelle donne internationale et de son impact sur le Moyen-Orient. Citant le patriarche maronite, le vice-président de la Chambre a jugé nécessaire une solution aux problèmes politiques, frontaliers, économiques et de sécurité, qui ont donné naissance au terrorisme, estimant que «ce sont les États-Unis qui doivent, avant tout autre pays, s’employer à régler ces problèmes, dont celui de la Palestine et de Jérusalem». «J’ai également discuté avec Sa Béatitude du rôle des chrétiens en Orient et notamment au Liban, car la pensée chrétienne libanaise est, dans le monde chrétien, la plus proche de la pensée musulmane», a-t-il poursuivi. Citant le patriarche, il a affirmé que «les chrétiens font partie intégrante de l’Orient. Nous ne sommes pas une colonie présente sur la terre d’Orient. Les problèmes de cette région sont les nôtres et toute attaque dirigée contre elle est dirigée contre la chrétienté».
Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a minimisé l’importance de la récente initiative de Washington en direction du Liban, en ce sens que les lettres américaines comprenant les conditions US à une adhésion préalable à une coalition antiterroriste internationale ne doivent pas être perçues comme une sorte de mise en garde à peine voilée adressée au Liban. «Je...
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