Coopération - Le ministre d’État pour les AE Zsolt Nemeth chez Lahoud et Siniora - Prochaine réouverture de l’ambassade hongroise à Beyrouth

En visite à Beyrouth, le ministre d’État hongrois pour les Affaires étrangères, Zsolt Nemeth, a souligné hier l’appui de son gouvernement aux efforts que déploie le Liban en vue d’adhérer à l’accord de partenariat euro-méditerranéen. M. Nemeth a notamment invité le président de la République, le général Émile Lahoud, à se rendre à Budapest pour une visite officielle visant à renforcer la coopération entre les deux pays. À sa sortie du palais de Baabda, il a en outre indiqué que son gouvernement avait décidé de rouvrir son ambassade à Beyrouth et d’y nommer un nouvel ambassadeur au cours des prochains mois. Le ministre d’État a insisté sur l’importance des relations économiques et touristiques bilatérales. «Dans ce cadre, nous avons signé aujourd’hui (hier) un accord pour la protection des investissements au Liban et en Hongrie. D’autres accords seront signés, dont l’un relatif au transport, qui sera conclu à l’occasion de la prochaine visite du ministre libanais des Transports (Négib Mikati) en Hongrie», a-t-il précisé. Par ailleurs, au terme d’un entretien avec le ministre des Finances, Fouad Siniora, M. Nemeth a déclaré : «Vous n’êtes peut-être pas le plus grand ou le plus riche des pays de la région. Mais votre avenir et vos potentiels nous intéressent beaucoup car le Liban joue un rôle essentiel au Proche-Orient». Le responsable hongrois a conféré par la suite avec son homologue Mahmoud Hammoud. À sa sortie du palais Bustros, interrogé sur la position de son gouvernement concernant les fermes de Chebaa, il a notamment répondu : «D’abord, nous soutenons tout règlement politique et pacifique au Proche-Orient (...). D’autre part, nous souhaitons que toutes les résolutions internationales relatives à la situation dans la région soient appliquées». À la question de savoir si Budapest appuyait la résistance contre Israël, il a ajouté : «Nous soutenons l’application intégrale des résolutions du Conseil de sécurité».