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Actualités - CHRONOLOGIES

Berry : « Convertir la dette ? - Mais c’est dangereux ! »

C’est au tour de M. Bassem Yammout d’accéder à la tribune. Toujours occupé à bavarder avec MM. Ali Hassan Khalil et Georges Kassarji, le chef du gouvernement entend mal la convocation et s’amuse à plaisanter à coup d’un jeu de mots que M. Berry ne semble guère apprécier au début : «C’est vrai qu’il est Jamil (beau), mais il ne s’appelle pas Jamil», dit-il au chef du Parlement qui lui lance un regard noir. «Il n’a pas dit “Jamil”, il a dit “Zamil” (collègue)» en convoquant le parlementaire, rectifie un député. Le visage de M. Berry s’illumine soudain : il venait de trouver une réplique à son goût : «Heureusement que tu as remplacé le Z de Zamil par un J et non pas par une autre lettre de l’alphabet», s’esclaffe-t-il. On aurait bien aimé savoir à quelle autre lettre il a bien pu penser. Serait-ce un E ? Un peu plus tard, lorsque le député de Beyrouth évoque les avantages de la reconversion de la dette intérieure en dollars, M. Berry l’interrompt : «Permets-nous d’en douter. C’est une démarche très dangereuse». Quel sort réservera donc le Parlement à l’autorisation demandée par le gouvernement dans le projet de budget d’émettre des bons du Trésor en devises sur les marchés internationaux afin de pouvoir convertir une partie de la dette interne en dette externe ? On le saura jeudi soir, lors de l’examen des articles du budget. Mais la question se pose quand même.
C’est au tour de M. Bassem Yammout d’accéder à la tribune. Toujours occupé à bavarder avec MM. Ali Hassan Khalil et Georges Kassarji, le chef du gouvernement entend mal la convocation et s’amuse à plaisanter à coup d’un jeu de mots que M. Berry ne semble guère apprécier au début : «C’est vrai qu’il est Jamil (beau), mais il ne s’appelle pas Jamil», dit-il au...