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Actualités - CHRONOLOGIES

Vie politique - Le chef de l’État justifie les mesures de sécurité prises mercredi - Lahoud : Gare aux slogans ; le Liban les a payés cher

Dans une allusion évidente à la manifestation estudiantine de mercredi contre la présence syrienne au Liban, le président de la République, le général Émile Lahoud, a affirmé hier que «dans les circonstances actuelles, il devient de plus en plus nécessaire de consolider la scène interne et de faire échec à toute tentative visant à saborder l’unité et la sécurité, garantes de la stabilité économique et sociale dans le pays». Devant une délégation de l’association des commerçants de Aley qu’il a reçue au palais de Baabda, le chef de l’État a ajouté : «Pour ces raisons, l’État ne peut en aucun cas se montrer indulgent à cet égard. Les mesures qu’il prend, quand cela est nécessaire, visent à préserver l’ordre public, à empêcher les personnes lésées par les orientations nationales de l’État de saborder celles-ci ou d’exploiter des positions déterminées à des fins connues». Le président de la République a souligné la nécessité de «rester vigilant et de ne pas se laisser influencer par les slogans ou les prises de position que le Liban et les Libanais ont payés très cher». Faisant allusion à l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, il a accusé celui-ci de vouloir «faire revivre un passé qui a plongé le pays dans la désolation, dans un bain de sang et de larmes, au détriment de la stabilité actuelle». «Celle-ci, a-t-il poursuivi, a pu être réalisée grâce à l’unité nationale et à la solidarité du peuple, avec son État fort et juste ainsi qu’avec son armée». Sur le plan régional, le président Lahoud a affirmé que le Liban «ne reviendra jamais sur sa position concernant la réalisation d’une paix juste et globale, malgré toutes les menaces israéliennes». «Il n’abandonnera jamais non plus son droit à exploiter ses eaux conformément aux lois internationales», a-t-il ajouté, avant de conclure en réitérant sa détermination à aller jusqu’au bout des réformes financières économiques et administratives enclenchées. Selon lui, les dirigeants s’emploient tous ensemble à «régler les problèmes sociaux des citoyens». Après les commerçants de Aley, le chef de l’État a reçu le ministre de la Culture Ghassan Salamé avec qui il a passé en revue les préparatifs en cours en prévision du sommet de la francophonie qui aura lieu en octobre prochain. Il a également examiné les détails de la mission dont M. Salamé a été chargé au Congo après les agressions dont plusieurs Libanais ont été victimes à Kinshasa et de l’entretien qu’il a eu à ce sujet avec le président Joseph Kabila. Enfin, une délégation du conseil d’administration de la fédération des éditeurs arabes s’est rendue au palais de Baabda pour rendre compte au président Lahoud de la septième exposition internationale organisée au Liban. À cette occasion, le chef de l’État a mis l’accent sur le rôle du Liban «en tant que phare culturel rayonnant aussi bien à l’Est qu’à l’Ouest».
Dans une allusion évidente à la manifestation estudiantine de mercredi contre la présence syrienne au Liban, le président de la République, le général Émile Lahoud, a affirmé hier que «dans les circonstances actuelles, il devient de plus en plus nécessaire de consolider la scène interne et de faire échec à toute tentative visant à saborder l’unité et la sécurité,...