Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

IIe FESTIVAL DU CONTE ET DU MONODRAME - Huit artistes sur scène pour une belle clôture - Le « Concours des menteurs » : s’il te plaît, raconte-moi des bobards

Ils étaient huit sur scène, réunis pour une clôture en beauté du IIe Festival du conte et du monodrame organisé par la Maison des cultures du monde (Paris) au Théâtre Monnot : sept conteurs et un batteur, Pierre Gauthier (Suisse) qui sait aussi conter, lorsqu’il le veut bien. Jihad Darwiche (Liban), Shérine el-Ansary (Égypte), Jacques Probst (Suisse), Parvathy Gopalan Naïr (Inde), Françoise Gründ (France), Jalal Khoury (Liban), Patrizia d’Antona (Italie) ont improvisé, le temps d’une soirée, sur différents thèmes. Un happening collectif à l’atmosphère conviviale et très détendue, où le rire et l’imagination étaient bien au rendez-vous. Un Concours des menteurs, ce sont des bobards à qui mieux mieux, racontés avec le plus grand sérieux et toute la conviction du monde par une poignée de gais lurons. Mais c’est aussi un sens de l’humour et un esprit sportif qui ont malheureusement manqué, à deux reprises, à deux conteurs, le premier ayant voulu aller jusqu’au bout de son histoire ; le deuxième ayant «arraché» la parole à un autre. Qu’à cela ne tienne ! L’ambiance y était, et l’auditoire s’est laissé mener en bateau, un bateau qui a navigué une heure durant sur l’immense mer houleuse séparant le «très plausible» du «complètement fou» : le roi à la barbe d’or ; la pastèque géante ; la fillette qui voulait faire la course avec un éléphant ; la rencontre entre la première femme et le premier homme ; l’homme qui lançait des cailloux d’or (au caramel) ; la jolie sirène ; le malade espagnol qui souffrait d’hémorroïdes ; l’inventeur de l’histoire qui tuait de rire… Chaque conteur a son charme, sa gestuelle, sa manière de raconter, son langage plus ou moins coloré. Le public aurait pu rester accroché longtemps aux lèvres de ces jongleurs de mots et d’images, mais toute bonne chose a une fin, et il a fallu conclure. Tâche qui a été merveilleusement accomplie par l’Indienne, Parvathy Gopalan Naïr, qui intervenait pour la deuxième fois de la soirée. Vêtue d’un beau sari vert, les pieds nus, les cheveux relevés en une queue-de-cheval crépue et faussement désordonnée, elle a dansé et chanté un conte indien, s’exprimant des yeux, du visage et de la voix, et marquant le rythme à l’aide d’un bracelet à clochettes qu’elle tenait entre les mains. Une expérience concluante et sympathique, entre gens de bonnes paroles. À renouveler.
Ils étaient huit sur scène, réunis pour une clôture en beauté du IIe Festival du conte et du monodrame organisé par la Maison des cultures du monde (Paris) au Théâtre Monnot : sept conteurs et un batteur, Pierre Gauthier (Suisse) qui sait aussi conter, lorsqu’il le veut bien. Jihad Darwiche (Liban), Shérine el-Ansary (Égypte), Jacques Probst (Suisse), Parvathy Gopalan Naïr (Inde),...