De nouvelles directives pour traiter l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ont été décidées lundi par les Instituts nationaux de la santé (NIH) américains, prévoyant notamment de commencer la thérapie plus tardivement dans l’évolution de l’infection. Selon ces recommandations, publiées en marge de la 8e Conférence annuelle sur les rétrovirus qui se tient à Chicago (Illinois), le traitement ne devrait pas débuter avant que le taux de cellules CD4+ ou T du système de défense immunitaire ne soit descendu dans le sang à 350 par millimètre cube. Auparavant, il était conseillé de commencer la thérapie avec un taux de 500 par mm3. Par ailleurs, notent les NIH, pour les patients infectés dont le taux de lymphocytes CD4+ est supérieur à 350 par mm3, un traitement doit tout de même être envisagé si le taux de VIH dans le plasma est de 30 000 copies par millilitre avec les tests d’ADN. Précédemment, la limite était de 10 000 copies par ml. Les directives peuvent être obtenues sur le site www.hivatis.org