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France - Aloïs Brunner sera jugé - par contumace à Paris -
le 17 janvier 2001 à 00h00
Le procès par contumace du criminel nazi autrichien Aloïs Brunner, qui sera le dernier de ce type en France selon l’avocat Serge Klarsfeld, aura lieu le 2 mars devant la cour d’assises de Paris. La chambre d’accusation de la cour d’appel de Paris avait décidé le 17 décembre son renvoi devant les assises pour «crimes contre l’humanité». Aloïs Brunner, 88 ans, dont le dernier lieu de résidence connu aurait été la Syrie et dont on ignore s’il est toujours vivant, sera jugé pour l’organisation de la déportation de 24 000 Juifs entre 1943 et 1944, période pendant laquelle il a dirigé le camp d’internement de Drancy, en banlieue parisienne. Serge Klarsfeld, président de l’association Fils et fille des déportés juifs de France (FFDJF), à l’origine de la relance des poursuites pour «crimes contre l’humanité» contre l’ancien chef du camp de Drancy, souligne que ce procès «sera l’ultime procès en France pour des crimes survenus pendant la Seconde Guerre mondiale». L’instruction a été menée par le juge parisien Hervé Stéphan, qui avait demandé le 1er septembre le renvoi d’Aloïs Brunner devant la cour d’assises. Outre la France, l’Allemagne a également demandé son extradition à la Syrie pour sa participation à l’extermination de 120 000 juifs d’Autriche, d’Allemagne, de Grèce, de Slovaquie et de France, rappelle Serge Klarsfeld.
Le procès par contumace du criminel nazi autrichien Aloïs Brunner, qui sera le dernier de ce type en France selon l’avocat Serge Klarsfeld, aura lieu le 2 mars devant la cour d’assises de Paris. La chambre d’accusation de la cour d’appel de Paris avait décidé le 17 décembre son renvoi devant les assises pour «crimes contre l’humanité». Aloïs Brunner, 88 ans, dont le dernier lieu de résidence connu aurait été la Syrie et dont on ignore s’il est toujours vivant, sera jugé pour l’organisation de la déportation de 24 000 Juifs entre 1943 et 1944, période pendant laquelle il a dirigé le camp d’internement de Drancy, en banlieue parisienne. Serge Klarsfeld, président de l’association Fils et fille des déportés juifs de France (FFDJF), à l’origine de la relance des poursuites pour «crimes contre...