Actualités - CHRONOLOGIE
AUTOMOBILE - Grand Prix d'Allemagne dimanche Problèmes de transfert en F1
le 29 juillet 1999 à 00h00
Tout va toujours très vite en Formule 1. Techniquement, humainement. Et les grandes manœuvres ne connaissent pas de trêve. En arrivant à Silverstone, début juillet, le paddock bruissait déjà de rumeurs qui trouveront sans doute confirmation bientôt pour la plupart. Comme à Spielberg, le week-end dernier. En Grande-Bretagne, il se disait que Eddie Irvine s’était mis d’accord avec Stewart-Ford pour la saison prochaine. Que le Brésilien Rubens Barrichello ferait le chemin inverse en remplaçant l’Irlandais chez Ferrari pour épauler Michael Schumacher. Cet «échange», Irvine brandissant chez Ferrari son nouveau contrat avec Ford, serait d’ailleurs à l’origine d’un malaise au sein de la Scuderia qui pourrait expliquer... l’empressement de Michael Schumacher à dépasser son «coéquipier» au départ du Grand Prix de Grande-Bretagne et le risque pris, ajouté à un problème de freins, qui eut pour conséquence l’accident du pilote allemand. Hakkinen et Coulthard restent Ce «transfert» d’Irvine pose, d’autre part, un problème à la Scuderia. Si jamais le Britannique devenait champion du monde à la fin de la saison, il emporterait avec lui le numéro «un» chez Stewart-Ford pour le Championnat 2000. Pas de quoi satisfaire l’équipe italienne. À Silverstone également, on indiquait chez Mercedes que le renouvellement des contrats de Mika Hakkinen et David Coulthard chez McLaren-Mercedes pour l’an prochain serait officialisé cette fin de semaine à Hockenheim. Une décision que le comportement «irresponsable» de l’Écossais à Spielberg, Coulthard envoyant le Finlandais en tête-à-queue peu après le départ, dès la deuxième courbe, ne remettra pas en cause. En Autriche, d’autres rumeurs ont enflé, et notamment à propos de l’écurie Prost, au centre de la tourmente à Spielberg. Il était question en effet que Peugeot mette un terme à son aventure en F1 aux côtés de Prost Grand Prix avec qui le constructeur est lié par contrat jusqu’à fin 2000. L’éventualité d’un arrêt dès la fin de l’année était même avancée. Décision imminente Alain Prost, lui même, n’a pas démenti cette possibilité dimanche soir. Visiblement, les exigences du quadruple champion du monde, son désir d’un investissement de type Ford, Mercedes ou BMW, de la part de Peugeot ne correspondent pas avec les aspirations du «Lion» dont la décision paraît imminente. «On attend une petite chose», dit-on chez Peugeot Sport. Face à cette «divergence» de vue, et en dépit des promesses du nouveau V10 actuellement testé au banc chez Peugeot Sport à Vélizy, Prost semblerait en effet préférer se tourner vers une autre solution, sans doute un moteur Supertec, dans l’optique de la saison prochaine. «Notre intention est de ne fournir que deux écuries (Benetton et Arrows) mais nous ne voudrions pas laisser une équipe à la rue», disait-on chez Supertec samedi soir à Spielberg. Pensait-on à Minardi ou à Prost ? Le quadruple champion du monde table peut-être sur un dédit versé par Peugeot pour payer le Supertec (120 à 150 millions de francs la saison). Prost doit également faire face à la défection de ses pilotes, tous deux en instance de départ. Olivier Panis pour une destination inconnue, peut-être un retrait de la F1, Jarno Trulli vers Jordan-Mugen Honda, écurie avec laquelle les contacts seraient très avancés. Le quadruple champion du monde estime que le «marché est ouvert». Mais la possibilité d’une association Jean Alesi-Stéphane Sarrazin était la plus souvent citée. Info ou intox ? L’avenir le dira dans les prochaines semaines, peut-être dès Hockenheim pour certaines rumeurs.
Tout va toujours très vite en Formule 1. Techniquement, humainement. Et les grandes manœuvres ne connaissent pas de trêve. En arrivant à Silverstone, début juillet, le paddock bruissait déjà de rumeurs qui trouveront sans doute confirmation bientôt pour la plupart. Comme à Spielberg, le week-end dernier. En Grande-Bretagne, il se disait que Eddie Irvine s’était mis d’accord avec...
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