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Actualités - CHRONOLOGIE

Une famille sur laquelle s'acharme la malédiction

La disparition de John F. Kennedy Jr et de son épouse Carolyn Bessette vient allonger la liste, déjà longue, des tragédies qui ont frappé le clan Kennedy depuis des décennies. Le clan Kennedy, qui fait figure de famille royale à l’américaine, est traqué par la malédiction tout autant que marqué par les réussites et les frasques de ses membres. Né peu après l’élection de son père en 1960, John F. Jr lui-même a connu les drames dès la tendre enfance : un frère, Patrick, mort deux jours après sa naissance en août 1963, et surtout l’assassinat le 22 novembre de la même année de son père à Dallas (Texas, sud). Le 31 décembre 1997, Michael Kennedy, 39 ans, fils de Robert Kennedy, le sénateur et candidat à la Maison-Blanche assassiné en 1968, se tuait dans un accident de ski dans la station d’Aspen (Colorado). Il était un des piliers du clan Kennedy, mais sa réputation avait été ternie par des accusations concernant une relation extraconjugale avec une personne mineure chargée de garder ses enfants. Michael était séparé de son épouse depuis que ce scandale avait été rendu public. Il avait reconnu avoir suivi des traitements contre l’alcoolisme et «l’obsession sexuelle». Des années auparavant, en avril 1984, le frère de Michael, David, mourait à l’âge de 28 ans, probablement d’une overdose alors qu’il se trouvait seul dans une chambre d’hôtel à Palm Beach, en Floride. David n’avait que 13 ans, quand en 1968 seul devant un poste de télévision, il avait vu en direct son père Robert assassiné à Los Angeles. En 1991, William Kennedy Smith – fils de Jean Kennedy Smith, sœur de Robert et John et l’une des filles du chef du clan Kennedy, Joseph Patrick Kennedy – avait été poursuivi en justice, accusé de viol en Floride. Bien qu’il ait été relaxé au terme d’un procès ultramédiatisé, ces accusations contre William Kennedy Smith avaient à l’époque sérieusement embarrassé le clan. La génération de JFK et Robert a pu avoir des faiblesses similaires mais elle bénéficia en fait d’une presse plus indulgente, et leur fin tragique a fait oublier leurs frasques. Le chef de ce clan américano-irlandais contre qui le destin semble s’acharner, le richissime bostonien Joseph Patrick Kennedy, formait déjà le vœu de voir son fils aîné, Joe Jr., devenir président, quand celui-ci fut tué en Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis ce fut en 1963 l’assassinat du président John F. Kennedy à Dallas alors qu’il circulait en voiture décapotable avec sa femme Jackie. Quant à l’autre frère, le sénateur Edward Kennedy, un accident de voiture dans l’île de Chappaquiddick en 1969, dans lequel sa jeune compagne, Mary Jo Kopechne, se noya, mit un terme définitif à ses ambitions présidentielles. Autre figure tragique du clan : Rosemary, troisième enfant de Joe et Rose Kennedy, retardée mentalement, qui subit en 1941 une lobotomie, vit depuis dans un établissement spécialisé du Wisconsin.
La disparition de John F. Kennedy Jr et de son épouse Carolyn Bessette vient allonger la liste, déjà longue, des tragédies qui ont frappé le clan Kennedy depuis des décennies. Le clan Kennedy, qui fait figure de famille royale à l’américaine, est traqué par la malédiction tout autant que marqué par les réussites et les frasques de ses membres. Né peu après l’élection de son...