Actualités - CHRONOLOGIE
Échos du Tour
le 06 juillet 1999 à 00h00
Réceptif : le «coup de gueule» de Bernard Hinault à l’encontre des coureurs pour qu’ils prennent leur destin en charge a reçu un écho favorable de la part de son homonyme, prénommé Sébastien (Crédit Agricole), que beaucoup prennent d’ailleurs pour son fils ou neveu. Sébastien, premier attaquant de l’édition 1999, dimanche sous la pluie, a pris au pied du Tour les propos de l’illustre «blaireau» et quintuple vainqueur de la Grande Boucle. Mousse : pour permettre le passage en douceur du pont de Saint-Nazaire, dont le sommet, situé à 72 m de hauteur, constituait la seule difficulté du jour, classé en 4e catégorie du grand prix de la montagne, l’équipement avait injecté un produit à base de mousse dans les joints. Prévoyance : c’est à propos que les organisateurs du Tour avaient décidé d’un départ tardif (13h30) depuis Challans. En effet, il fallait que la marée soit basse (en milieu d’après-midi) pour permettre au peloton de franchir le passage de Gois, cette bande de terre qui relie le continent à l’île de Noirmoutier. Les flots ne libèrent en effet la voie que pendant 4 heures. Des journalistes, partis devant pour gagner rapidement Saint-Nazaire, l’avaient oublié : ils ont dû attendre trois quarts d’heures que les eaux se retirent de la route dallée. Anniversaire : le Suisse Alex Zulle, deuxième du prologue, a perdu toute chance de remporter le Tour et probablement de monter sur le podium, le jour même de son anniversaire. Comme d’autres favoris, il a en effet été rejeté dans un deuxième groupe au passage du Gois, à la suite d’une cassure provoquée par une chute sur les dalles humides. «C’est le gâteau sur la cerise», a ironisé un spectateur. Magnanime : les banderoles à la gloire ou en défaveur de Richard Virenque étaient encore nombreuses lundi sur les routes entre Challans et Saint-Nazaire. L’une d’elles était pourtant consensuelle : «Virenque, on te pardonne. Vive le Tour de France». Mécontent de sa troisième place dans le sprint de Saint-Nazaire, le roi lion Mario Cipollini n’a pas daigné répondre aux questions des journalistes de son pays. «Quand il est comme ça, on ne peut rien lui dire», a déclaré son directeur sportif et autre Toscan, Antonio Salutini. Les deux hommes sont un peu brouillés depuis que M. Salutini a refusé que le sprinter confie, comme d’habitude, ses valises à un masseur qui venait au Puy-du-Fou, lieu du départ, en voiture. La psychose des valises remplies de produits interdits est donc une réalité. Et le roi-lion, qui a pris l’avion, a dû porter ses bagages.
Réceptif : le «coup de gueule» de Bernard Hinault à l’encontre des coureurs pour qu’ils prennent leur destin en charge a reçu un écho favorable de la part de son homonyme, prénommé Sébastien (Crédit Agricole), que beaucoup prennent d’ailleurs pour son fils ou neveu. Sébastien, premier attaquant de l’édition 1999, dimanche sous la pluie, a pris au pied du Tour les propos de...
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