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Actualités - CHRONOLOGIE

Finale dames Davenport trop puissante pour Graf

Lindsay Davenport était trop puissante pour Steffi Graf, dimanche, en finale de Wimbledon. L’Américaine a remporté assez facilement son deuxième tournoi du Grand Chelem, moins d’un an après l’US Open, et poussé un peu plus l’Allemande vers la retraite. «C’est comme un rêve. J’ai remporté les deux plus grands tournois du monde, peu de joueuses peuvent en dire autant», a réagi une Davenport comblée après sa victoire 6-4, 7-5 sur la championne allemande, qui avait déjà triomphé sept fois sur le gazon anglais. «Je ne pensais jamais que je gagnerais à Wimbledon, car j’avais beaucoup de mal sur le gazon, et je l’ai fait en battant la meilleure joueuse du monde sur cette surface. Je n’arrive pas à le croire», a ajouté Davenport, 23 ans, 1m89, dont la puissance en fond de court et l’envergure au filet, les rares fois où elle est montée, s’est avérée un problème quasi insoluble pour Graf. Davenport, qui a empoché plus de 400 000 livres grâce à ce succès obtenu en 1 h 15 min, a très bien servi pendant tout le match. Du fond du court, elle a pilonné en permanence le revers de Graf, et surtout converti les deux seules balles de break qu’elles s’est procurées, d’abord au tout premier jeu, pour mener 1-0, puis 2-0, et une deuxième fois à la fin du deuxième set, à 5-5, dans ce qui resterait donc comme l’avant dernier-jeu. Cette finale a été interrompue par la pluie pendant une demi-heure, alors que Graf menait 5-4 dans le deuxième set après avoir perdu le premier 6-4, à cause de ce break fatal en tout début de match. Mais ce petit temps de repos n’allait rien changer à l’affaire, Graf n’ayant pas forcément les moyens de changer quoi que ce soit à son jeu pour gêner Davenport. Davenport numéro 1 Dès la reprise, Davenport égalisait logiquement à 5-5 sur son service, puis elle prenait pour la deuxième fois celui de Graf, au moment crucial. Le dernier jeu n’était alors plus qu’une formalité. Davenport, sur son service, se procurait deux balles de match, Graf sauvait la première, mais sur la deuxième, son retour de revers échouait dans le filet. Davenport pouvait exulter, puis recevoir le fameux plateau des mains de la duchesse de Kent, et parader tout autour du court central en le montrant au public, sous le regard d’une Steffi Graf décomposée. Elle devenait membre à part entière du All England Club, et ce succès était mérité. «Je ne reviendrai plus à Wimbledon comme joueuse», a affirmé la championne allemande, visiblement très déçue, après ce qui restera donc comme sa neuvième et dernière finale de Wimbledon, pour un bilan largement positif de sept titres, à deux longueurs de Martina Navratilova. Il y a un mois, Steffi en larmes tirait sa révérence à Paris, sur une sixième victoire à Roland-Garros. Reste l’US Open, mais sur ce point précis, le mystère demeure: «J’ai besoin de faire un break, j’en ai assez qu’on me pose chaque jour la même question sur ma retraite éventuelle», a-t-elle seulement lâché. Davenport est bien loin de ces considérations sur le temps qui passe. A 23 ans, son jeu est en train de devenir aussi complet que puissant, et comme un bonheur n’arrive jamais seul, elle redeviendra lundi numéro 1 mondiale, un fauteil qu’elle avait déjà occupé pendant 17 semaines, d’octobre 1998 à février 1999. On a peut-être assisté, dimanche à Wimbledon, à une passation de pouvoir en bonne et due forme.
Lindsay Davenport était trop puissante pour Steffi Graf, dimanche, en finale de Wimbledon. L’Américaine a remporté assez facilement son deuxième tournoi du Grand Chelem, moins d’un an après l’US Open, et poussé un peu plus l’Allemande vers la retraite. «C’est comme un rêve. J’ai remporté les deux plus grands tournois du monde, peu de joueuses peuvent en dire autant», a...