Actualités - REPORTAGES
Succès au festival de la censure
le 03 juillet 1999 à 00h00
Les mille et mille nuits est passé par le hachoir de la sacro-sainte censure. Encore une fois, cette instance a sévi. Une bonne trentaine de secondes ont ainsi été coupées. Une prise de vues présentant le drapeau israélien flottant au haut d’une forteresse ; une poignée de main entre Aladdin et l’Israélien, sous l’œil bienveillant de Sindbad. Rien que des images reflétant des faits que l’on nous sert à longueur de journaux télévisés. Mais voilà, la réalité est une chose, et le ton plutôt satirique du film autre chose. Désappointé, Hady Zaccak s’est senti, pour la première fois, complètement impuissant. Tout son enthousiasme éclaté en morceaux. «J’ai voulu faire quelque chose sur la lutte arabe, et j’ai été déçu de subir ce traitement. Ils ont attenté à ma manière personnelle de voir les choses, dit-il. Et le plus dur, c’est qu’ils se sont réunis en comité pour discuter de mon cas. Puis, ils m’ont convoqué pour me conseiller de ne pas continuer à travailler dans le créneau politique». Amer face à une réalité qu’il espérait encore différente, il affirme : «Nous vivons dans l’illusion, nous sommes persuadés d’être libres. Mais en fait nous ne le sommes pas».
Les mille et mille nuits est passé par le hachoir de la sacro-sainte censure. Encore une fois, cette instance a sévi. Une bonne trentaine de secondes ont ainsi été coupées. Une prise de vues présentant le drapeau israélien flottant au haut d’une forteresse ; une poignée de main entre Aladdin et l’Israélien, sous l’œil bienveillant de Sindbad. Rien que des images reflétant des...
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