Quatre cours importants mais le gaspillage est énorme

Il y a plusieurs cours d’eau importants au Akkar. Des projets y ont été réalisés dans le passé mais des installations complémentaires devraient y être implantées : – Nahr el-Bared : ce fleuve alimente les terres agricoles des cazas de Akkar et de Denniyé. C’est sur ce fleuve qu’ont été établis des barrages pour la production d’électricité et des canaux d’irrigation qui ont acheminé l’eau vers la partie sud de la plaine du Akkar. Actuellement, ces canaux sont un sujet de plaintes des agriculteurs et des habitants parce qu’ils ne sont pas bien entretenus et qu’ils ont perdu de leur potentiel économique. – Nahr el-Arka : son débit est plus faible que celui de Nahr el-Bared. En été, son cours arrive à peine à la mer alors qu’en hiver, la plus grande partie de son eau se perd. Des terres agricoles sur ses rives ainsi que dans la plaine du Akkar profitent de son eau. – Oustouane : une bonne partie de son eau se perd également dans la mer en hiver… En été, il sert à irriguer de vastes étendues agricoles sur ses deux rives. Dernièrement, le ministère des Ressources hydrauliques et électriques a installé sur ce fleuve des réseaux d’irrigation en ciment qui permettent d’atteindre un plus grand nombre de terres. – Nahr el-Qabir : c’est le cours d’eau le plus important du Akkar. Mais son eau est partagée par le Liban et la Syrie. Malgré cela, des milliers de mètres cubes d’eau sont gaspillés à son embouchure dans la région de Arida. Quelques canaux en ciment ont également été installés sur ce cours. Le débit de ces fleuves selon l’étude effectuée par l’ingénieur Michel Khouzami a été déterminé comme suit : Fleuve Débit en période de pluie (en millions de m3) Débit en période de sécheresse ( en millions de m3) Proportion du débit en période de sécheresse par rapport à la période de pluie Oustouane 52 20 38% Nahr el-Arka 53 22 41% Nahr el-Bared 173 83 48% Nahr el-Qabir 240 110 -