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Actualités - CHRONOLOGIE

TENNIS - Monte-Carlo Kuerten vainqueur de Rios par abandon

Le Brésilien Gustavo Kuerten, tête de série N°13, a remporté le tournoi de tennis de Monte-Carlo aux dépens du Chilien Marcelo Rios (N°9), blessé à la cuisse droite et contraint à l’abandon en finale de cette épreuve de l’ATP Tour dotée de 2,45 millions de dollars, dimanche. Kuerten menait 6-4, 2-1 au moment de l’abandon de Rios. Après 5 jeux dans la première manche, Rios a enlevé un bandage qu’il avait autour de la cuisse droite et a repris la partie. Deux jeux après, il s’est fait poser un bandage par le kiné du tournoi, toujours autour de la cuisse droite. Il égalisait alors 4-4, mais le Brésilien faisait le break dans le jeu suivant, et grâce à des passings précis s’imposait 6-4 dans le premier set, en 40 minutes. Kuerten faisait rapidement un autre break en début de seconde manche, pour mener 2-1 avec son service à suivre. Mais le jeu ne devait pas reprendre, l’arbitre annonçant alors l’abandon de Rios, «en raison d’une blessure à la cuisse droite», après 54 minutes de jeu. Sous le soleil revenu pour une finale qui s’annonçait indécise, le public, d’où quelques sifflets émergeaient, restait médusé, sur sa faim. «Je me suis blessé en demi-finale samedi», a expliqué le Chilien, vainqueur de l’épreuve en 1997. «Je reviendrai et essaierai de mieux faire», a-t-il encore annoncé. « Très heureux » Une blessure au dos l’avait tenu éloigné des courts plusieurs mois en 1998, le faisant passer de la 2e à la 13e place mondiale. «Mon dos est maintenant à 100 %. J’ai eu quatre mois difficiles pour récupérer, mais maintenant je suis revenu», avait-il affirmé samedi à l’issue de sa demi-finale. Pour sa part, Kuerten s’est déclaré «très heureux de voir flotter le drapeau brésilien à Monaco». «La dernière fois que j’ai vu un drapeau brésilien en principauté, c’était pour la victoire d’Ayrton Senna (en Formule 1)», a indiqué le vainqueur de Roland-Garros 97. Kuerten, 22 ans, participait pour la troisième fois au tournoi de Monaco. Il avait obtenu sa meilleure performance l’an dernier, où il avait été éliminé par Cédric Pioline en 8e de finale. Rios, âgé de 23 ans, avait déjà remporté l’épreuve monégasque en 1997, face à l’Espagnol Alex Corretja, 6-4, 6-3, 6-3. En double messieurs, contre toute attente, la finale a été remportée par la paire surprise composée d’Olivier Delaître, orphelin de son coéquipier Fabrice Santoro, blessé, et du Britannique Tim Henman. Les deux joueurs, qui avaient obtenu une invitation deux jours seulement avant le début du tournoi, se sont imposés face aux Tchèques Jiri Novak-David Rikl, 6-2, 6-3, sans avoir perdu un seul set dans la semaine. Demi-finales : Kuerten brise le monopole espagnol, Rios sort Golmard Le Brésilien Gustavo Kuerten a brisé pour la première fois de l’année le monopole espagnol sur terre battue en écartant samedi Felix Mantilla 3-6, 6-3, 6-4 en demi-finale du tournoi de Monte-Carlo. Tous les tournois disputés en 1999 sur la surface rouge avaient été jusqu’ici trustés par les Ibères. Alberto Martin s’était imposé à Casablanca, Albert Costa à Estoril et Mantilla en personne à Barcelone le week-end dernier. Le Chilien Marcelo Rios, 13e, a sorti de son côté le nouveau numéro un français Jérôme Golmard en trois manches 6-4, 3-6, 6-2. Kuerten, qui visait explicitement une deuxième victoire à Roland-Garros dans plus d’un mois, semblait pourtant bien mal parti, commettant beaucoup trop d’erreurs dans un début de match retardé par la pluie. Face à un métronome tel que Mantilla, le moindre faux pas se paie cher et Kuerten laissait échapper la manche en 35 minutes. Mais le premier artisan de la victoire du Brésil en Coupe Davis contre les favoris espagnols avait prévu le pire. «Contre les Espagnols, il faut se préparer à de longs combats», a-t-il expliqué après deux heures de jeu. Le Brésilien, apprécié par le public monégasque au moins autant que Golmard, a donc su varier son jeu ensuite pour déstabiliser le coriace 17e joueur mondial, tête de série numéro 15 en principauté. «J’ai dû remonter un set et donc devenir plus agressif, aller au filet», a-t-il dit. Dans l’ultime manche, Mantilla a semble-t-il payé les efforts fournis pour se débarrasser de son compatriote Costa au précédent tour. Kuerten a saisi sa chance, prenant le service de son opposant à 4-3, avant de l’achever d’une volée trois jeux plus tard, sur sa deuxième balle de match. Golmard a le blues du puncheur Battu en demi-finale du tournoi de Monte-Carlo par Marcelo Rios après avoir fait chanté la principauté pendant une semaine, Jérôme Golmard, révélation du tennis français cette saison, a le blues du puncheur. Comme Henri Leconte avant lui, le Dijonnais a démontré sur la terre battue monégasque, comme il l’avait fait en remportant son premier tournoi à Dubai en janvier ou lors de son beau parcours de Key Biscayne, qu’il est un tennisman hors-pair, doté de coups inconnus. C’est le physique qui ne suit pas pour ce surdoué de déjà 25 ans, qui depuis quelques mois se surprend surtout lui-même. «C’est clair, ce n’est pas en claquant des doigts que je vais devenir numéro 2 ou 3 mondial», avoue-t-il après un tournoi où il a tout de même sorti Carlos Moya, tenant du titre et ancien numéro un mondial. «Je travaille, je progresse. Je suis un puncheur, pas un marathonien qui peut jouer en cinq sets et gagner un Grand Chelem», admet-il sans illusions. Longtemps cantonné dans son jeu brillant mais atypique à l’écart du circuit fédéral, Golmard a mis des années à se découvrir joueur de tennis professionnel. Il appréhende à présent, pas à pas, le chemin qu’il lui reste à parcourir jusqu’aux sommets. «Soyons clairs. Je ne vais pas gagner Roland-Garros cette année, ou alors il faudra que je change de petites pilules», plaisante celui qui rentrera lundi dans les 20 premiers mondiaux. Un couteau dans le dos Victime en début de saison d’une blessure au dos, Rios a eu raison de plus éclopé que lui. Car Golmard, tétanisé en fin de match, a découvert à quel point le jeu sur terre battue faisait mal. «Sur dur, on joue moins d’échanges, les coups sont moins violents. Là, tous les matins je me réveille avec l’épaule raide. J’ai mal sur les coups droits», explique-t-il. «La douleur est montée dans le dos. Dans le troisième set contre Rios, j’avais l’impression d’avoir un couteau dans le dos. Je me suis fait violence», ajoute-t-il. Du coup, le nouveau numéro un français a déjà décidé de faire l’impasse sur le tournoi de Prague la semaine prochaine. Ensuite, jusqu’à Roland-Garros, dans un mois, il va travailler, pour que son dos tienne. Pour que son jeu ne repose plus uniquement sur la fulgurance de ses coups. «Le bilan est plus que positif. C’est encourageant pour la suite. J’ai fait des progrès dans beaucoup de domaines», conclut-il. «Maintenant j’ai trois semaines pour travailler mon dos. Ça devrait aller...» Budapest : victoire facile de la Française Pitkowski La Française Sarah Pitkowski (N°7) a gagné le tournoi WTA de Budapest, épreuve du circuit féminin dotée de 140 000 dollars, en battant dimanche en finale 6-2, 6-2, l’Espagnole Cristina Torrens Valero, 112e mondiale. Pitkowski a totalement dominé le terrain et n’a perdu que 4 jeux tout au long du match. La Française a tout de suite pris le service de son adversaire dans le premier set qu’elle remportait en 35 minutes. Dans la deuxième manche, Pitkowski continuait sur sa lancée en gagnant les trois premiers jeux, avant que l’Espagnole ne réussisse à gagner son service. À 3-2, Torrens Valero ne pouvait égaliser et Pitkowski reprenait le contrôle de la rencontre qu’elle gagnait en 1 heure et 7 minutes. «Après le premier tour du tournoi, je n’ai pas osé à penser à la victoire, a commenté Pitkowski. J’ai presque été éliminée par la Hongroise Gubacsi. Ce match-là a été un cauchemar. Heureusement, j’ai continué. Je suis sûre de revenir ici l’année prochaine». Dans la finale des doubles, la Russe Koulikovskaïa et la Yougoslave Natchouk ont gagné en battant Montalvo (Arg) et Ruano Pascal (Esp) 6-3, 6-4.
Le Brésilien Gustavo Kuerten, tête de série N°13, a remporté le tournoi de tennis de Monte-Carlo aux dépens du Chilien Marcelo Rios (N°9), blessé à la cuisse droite et contraint à l’abandon en finale de cette épreuve de l’ATP Tour dotée de 2,45 millions de dollars, dimanche. Kuerten menait 6-4, 2-1 au moment de l’abandon de Rios. Après 5 jeux dans la première manche, Rios a...