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Actualités - OPINION

La vie sans Amine

La vie sans Amine ? C’est la vie sans sourire, sans ce sourire malin, fugace, constant, enjoué, moqueur, ironique, farfelu, cocasse, amical. Sans ce rire tonitruant, contagieux, spontané, irrévérencieux, fantasque, généreux. La vie sans Amine, c’est la saveur perdue des moments d’amitié, de pure amitié, d’indéfectible amitié ; la gouaille envolée des jeux de mots magiques, des histoires inventées, qui finissent par être de véritables vérités au point qu’il y croyait lui-même avant de les escamoter d’un rire désarmant. La vie sans Amine, c’est les déjeuners qu’on ne fera plus, tous les quinze jours, tous les quatre avec Camille, Walid, au hasard des restaurants. La vie sans Amine, ce sera la disette, il sera dur de déjeuner à trois, sans lui, sans son divin moteur de joie, sans son concerto d’histoires drôles et ses drôles d’histoires qui n’arrivaient qu’à lui. La vie sans Amine, c’est les oiseaux qui ne gazouillent plus, c’est le soleil qui se couche seul, c’est l’ennui des dimanches sans les potins de la semaine, c’est le numéro du cellulaire qui va rester sur abonné absent, c’est le silence dans nos silences lourds, c’est la voix qui ne répond plus à l’autre bout du fil. La vie sans Amine, c’est le poker qu’on ne jouera plus, c’est le bluff qui perdra à la mise, c’est à peine une paire sept en main, c’est toute la légende des parties de copains qui va disparaître. La vie sans Amine, c’est la pub sans son âme, les Phénix sans leur flamme, les Print Awards sans leur cœur, la régie sans son artiste, les relations publiques sans leur maître, c’est nous, sans but. La vie sans Amine ? Non mais vraiment vous appelez cela une vie ?
La vie sans Amine ? C’est la vie sans sourire, sans ce sourire malin, fugace, constant, enjoué, moqueur, ironique, farfelu, cocasse, amical. Sans ce rire tonitruant, contagieux, spontané, irrévérencieux, fantasque, généreux. La vie sans Amine, c’est la saveur perdue des moments d’amitié, de pure amitié, d’indéfectible amitié ; la gouaille envolée des jeux de mots magiques, des histoires inventées, qui finissent par être de véritables vérités au point qu’il y croyait lui-même avant de les escamoter d’un rire désarmant. La vie sans Amine, c’est les déjeuners qu’on ne fera plus, tous les quinze jours, tous les quatre avec Camille, Walid, au hasard des restaurants. La vie sans Amine, ce sera la disette, il sera dur de déjeuner à trois, sans lui, sans son divin moteur de joie, sans son concerto...