Etel Adnan peint les ponts parisiens et new-yorkais. Ces ponts sont toujours d’un seul jet, lignes et mouvement plus que bâtisses, lieux de passage sur lesquels il faut aller vite, lieux qu’on emprunte et qu’on n’habite jamais, semblables en cela aux fusées et aux avions, dit Etel Adnan, peintre, poète et écrivan. New York, les gratte-ciel sont omniprésents. Les volutes de fumée chargent l’atmosphère. Et toujours cette ligne courbée qui traverse la ville . Paris, c’est surtout le Pont-Neuf qui est illustré, les pieds dans l’eau. Des fois l’image est moins claire, quelques traits esquissés, et l’on devine un passage en fer noir . Aquarelle sur papier canson ou sur papier japon riz et encre de Chine, Etel Adnan utilise des techniques différentes. Elle expose même deux tapisseries hautes en couleur. À la galerie Janine Rubeiz, jusqu’au 27 avril.