Nombre d’utilisateurs ont été soumis ces derniers mois à des dysfonctionnements dans les transmissions des informations à travers les systèmes de liaisons entre les différents organismes de paiement. Incriminé, le réseau téléphonique classique (par fil) serait à l’origine de mauvaises coupures dans les communications concernées. La conséquence directe pour le consommateur étant de se voir interdire l’accès au crédit de sa propre carte, alors que le compte bancaire est suffisamment créditeur. Lors d’une présentation à l’«hôtel Commodore», le groupe «Jinny paging» qui opère depuis plusieurs années au Liban dans le domaine des télécommunications sans fil, a présenté un nouveau produit qui pourrait voler au secours des cartes de crédit du réseau local, sauvant par la même les utilisateurs plongés quelques fois dans des situations fort gênantes. Ainsi, est née «Moneyline», une société chargée de gérer un terminal d’informations dont les sources émanent des différentes banques de la place et dont la fonction sera de transmettre par voie d’ondes, lesdites communications à travers le monde et concernant les autorisations de débits des cartes à puces. Au Liban même, le système devrait permettre le développement de l’utilisation des cartes de crédit qui balbutie encore quelque peu, balançant entre la faible bancarisation des Libanais et la faiblesse qualitative, encore, du réseau téléphonique. L’utilisation du terminal sera simple: il suffit d’être possesseur d’un téléphone portable pour avoir accès au terminal d’autorisation, selon les procédés «messages courts» du système «GSM». Pour l’ensemble des utilisateurs libanais, plus d’attente, la réponse est donnée en 10 secondes, à la condition que la carte de crédit intéressée émane d’un organisme affilié. C’est cette phase qui est précisement encore en cours de négociation avec les banques libanaises. Le lancement du produit est donc suspendu à ces tractations.