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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidents et cinéma

ALes rapports entre la Maison-Blanche et Hollywood frisent parfois l’inceste tant les relations et la fascination réciproque entre ces deux pôles du pouvoir sont étroites, culminant avec l’élection de Ronald Reagan, acteur de seconde zone, à la tête du pays. Au début du mois, Bill Clinton était à Hollywood pour une soirée — à 10.000 dollars par couple —, parrainée notamment par Michael Douglas qui a incarné à l’écran un président des Etats-Unis dans la comédie sentimentale «Le président et Miss Wade» de Rob Reiner. Il y avait là le gratin des supporters démocrates. Deux mois plus tôt, le président avait participé à un autre dîner de collecte de fonds dans une somptueuse résidence de Beverly Hills. Cette année, le festival de Cannes lève le rideau avec John Travolta en sosie de Bill Clinton. L’an dernier, c’était Gene Hackman, en président, pourri, adepte de liaisons dangereuses, qui baissait le rideau dans «Pleins pouvoirs», le thriller de (et avec) Clint Eastwood sur le sexe, le pouvoir et l’argent. Tout récemment, Barry Levinson brossait une satire au vitriol d’un président qui déclenche une fausse guerre pour faire oublier une bavure sexuelle à quinze jours de sa réélection dans «Wag the Dog», avec Robert De Niro et Dustin Hoffman. Dans la série des présidents loin d’être exemplaires figurent celui de «Meurtre à la Maison-Blanche» et de «L’Affaire Pelican» et le «Bob Roberts» de Tim Robbins, présenté à Cannes il y a cinq ans. L’homme le plus puissant, de l’inoubliable «Dr Strangelove» de Stanley Kubrick incarné par Peter Sellers au loufoque président James Dale de Tim Burton dans «Mars Attacks!» qui a les traits grimaçants de Jack Nicholson. Pour rassurer l’Américain moyen, il y a quand même des présidents superman, héros plus grand que nature, comme Hollywood sait en fabriquer, dans «Independence Day» avec Bill Pullman et «Air Force One» avec Harrison Ford. (AFP)
ALes rapports entre la Maison-Blanche et Hollywood frisent parfois l’inceste tant les relations et la fascination réciproque entre ces deux pôles du pouvoir sont étroites, culminant avec l’élection de Ronald Reagan, acteur de seconde zone, à la tête du pays. Au début du mois, Bill Clinton était à Hollywood pour une soirée — à 10.000 dollars par couple —, parrainée notamment...