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Actualités - CHRONOLOGIE

Forgeron exciseur

Cent vingt fillettes, âgées de huit mois à 10 ans, ont été excisées «en série» le week-end dernier, avec le même couteau, par un forgeron dans un village du Sénégal, alors que le parlement sénégalais s’apprête à adopter une loi interdisant cette pratique souvent qualifiée de «barbare». Selon le quotidien dakarois Walfadjri, ces excisions ont été réalisées par un forgeron qui, armé «d’un couteau noir de fabrication artisanale», a officié au son des tam-tam, «passant de maison en maison» dans ce village mandingue situé dans l’extrême sud-est du Sénégal. Ce genre d’opération, baptisée «fête de la souffrance» par les Mandingues, est qualifiée «d’insoutenable» par le journal, qui s’inquiète des risques de contamination, notamment du SIDA, par l’utilisation d’un seul et même couteau. Après l’opération, toujours selon le journal, les fillettes sont regroupées dans les familles, sous la surveillance de «vieilles femmes détentrices du savoir, aux fins de les protéger au plan spirituel». L’excision, assimilable à une mutilation sexuelle et vigoureusement combattue par les associations féministes, est considérée par ses partisans comme un moyen de préserver la virginité de la femme et d’assurer la fidélité des futures épouses.
Cent vingt fillettes, âgées de huit mois à 10 ans, ont été excisées «en série» le week-end dernier, avec le même couteau, par un forgeron dans un village du Sénégal, alors que le parlement sénégalais s’apprête à adopter une loi interdisant cette pratique souvent qualifiée de «barbare». Selon le quotidien dakarois Walfadjri, ces excisions ont été réalisées par un...