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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-sud - L'ambassadeur US a poursuivi sa tournée dans la région Satterfield : la résistance n'est pas un mouvement terroriste (photo)

Désireux de «s’informer sur le terrain de la situation au Liban-Sud», l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, David Satterfield a poursuivi hier sa tournée dans la région. Lors de sa visite à l’école publique Rafic Hariri, à Saïda, en réponse à une question posée par une jeune élève concernant la résistance libanaise, le diplomate américain a déclaré : «Nous distinguons entre la résistance et le terrorisme. Nous ne considérons pas cette résistance comme un mouvement terroriste mais nous souhaitons l’instauration d’une paix juste et globale pour tous les peuples de la région», a-t-il ajouté. M. Satterfield a entamé sa journée d’hier, tôt le matin, par une tournée à Tyr où il a réitéré la position officielle de son gouvernement concernant la nécessité de préserver «la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban». Après une visite aux vestiges de la ville, le diplomate US a été notamment reçu au Rest House par le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun et par l’évêque grec-catholique, Mgr Youhanna Haddad. M. Beydoun a déclaré à cette occasion : «Nous considérons la présence de M. Satterfield dans cette région comme un message adressé à l’occupant israélien et aux responsables de l’État hébreu qui se rendent impunément dans la zone occupée. Nous espérons que les États-Unis prendront une position claire concernant ces visites qui constituent une violation de la souveraineté du Liban», a-t-il dit. L’ambassadeur américain a répondu à ces propos en déclarant que sa visite constituait effectivement un appui à la souveraineté du Liban. Après Tyr, M. Satterfield s’est rendu à Saïda où il a notamment visité l’école publique Rafic Hariri. Il y a été accueilli par Mme Bahia Hariri qui s’est félicité de la démarche du diplomate. Elle l’a interprétée comme une volonté d’exprimer l’appui de Washington à «notre cause et, plus particulièrement à l’application de la résolution 425». De son côté, l’ambassadeur américain a affirmé que son gouvernement s’employait à trouver des solutions susceptibles de garantir à toutes les parties la sécurité et la tranquillité. «Ce sont les peuples qui font la paix, et notre mission est d’aider les peuples de cette région à y établir la paix», a-t-il dit avant de conclure : «La paix ne signifie pas la victoire d’une faction sur une autre. Toutes les deux doivent coopérer pour gagner la paix». Après avoir visité la forteresse de la ville et un certain nombre de sites touristiques dans la ville, M. Satterfield et la délégation qui l’accompagne ont été invités à déjeuner chez Mme Hariri avant de rentrer à Beyrouth.
Désireux de «s’informer sur le terrain de la situation au Liban-Sud», l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, David Satterfield a poursuivi hier sa tournée dans la région. Lors de sa visite à l’école publique Rafic Hariri, à Saïda, en réponse à une question posée par une jeune élève concernant la résistance libanaise, le diplomate américain a déclaré : ...