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Actualités - CHRONOLOGIE

Les City Banks demandent 34 milliards de dollars

Les banques japonaises à réseau national ont indiqué vendredi souhaiter au total 4 100 milliards de yens (34 milliards de dollars) des pouvoirs publics, afin d’accélérer l’assainissement de bilans encore lourdement plombés par d’importantes créances douteuses. À l’occasion de la présentation de leurs résultats semestriels, huit des neuf grandes «city banks» de l’archipel ont tendu la sébile à l’État, pour des montants allant de 300 milliards de yens (pour Daiwa Bank) à 700 milliards de yens (pour Fuji Bank), selon une compilation effectuée par l’AFP. Un seul établissement a complètement renoncé à cette option : Bank of Tokyo-Mitsubishi, la première banque de l’archipel, qui a préféré miser sur ses propres forces et l’aide des sociétés qui lui sont historiquement proches. Les banques nippones prévoient cette année encore de très lourdes provisions et, faute de fonds publics, leurs maigres ressources ne leur permettraient plus de respecter les ratios internationaux de solvabilité. La quasi-totalité prévoient une deuxième année consécutive de lourdes pertes. Sakura Bank, l’une des banques nippones les plus mal en point, prévoit ainsi de provisionner pour 910 mds de yens (7,6 milliards de dollars). L’effort est tel que les fonds demandés au contribuable devront être complétés par le produit d’une augmentation de capital réservée à des sociétés amies. Sumitomo Bank table pour sa part sur un total de 620 mds de yens, contre 450 mds de yens pour Fuji Bank, 400 mds de yens pour Asahi Bank, 300 mds de yens pour Dai-Ichi Kangyo Bank et 158 mds de yens pour Tokai Bank. Jeudi, Daiwa Bank avait annoncé pour 270 mds de yens de provisions sur l’année, alors que Sanwa Bank évoquait un montant de 800 mds de yens.
Les banques japonaises à réseau national ont indiqué vendredi souhaiter au total 4 100 milliards de yens (34 milliards de dollars) des pouvoirs publics, afin d’accélérer l’assainissement de bilans encore lourdement plombés par d’importantes créances douteuses. À l’occasion de la présentation de leurs résultats semestriels, huit des neuf grandes «city banks» de l’archipel ont tendu la sébile à l’État, pour des montants allant de 300 milliards de yens (pour Daiwa Bank) à 700 milliards de yens (pour Fuji Bank), selon une compilation effectuée par l’AFP. Un seul établissement a complètement renoncé à cette option : Bank of Tokyo-Mitsubishi, la première banque de l’archipel, qui a préféré miser sur ses propres forces et l’aide des sociétés qui lui sont historiquement proches. Les banques nippones...