Actualités - REPORTAGE
Expositions
Par ZALZAL Zéna, le 21 novembre 1998 à 00h00
Sculptures de M. Hakim chez Épreuve d’Artiste La galerie Épreuve d’Artiste, rue Sursock, accueille, jusqu’au 28 novembre, une quarantaine de sculptures en pierre et marbre de Maroun Hakim. Inspirées de la légende des amours de Leda et du cygne divin (Zeus), une grande partie des œuvres exposées représente un couple femme-oiseau. Enlacés, les deux corps s’incorporent, se fondent progressivement jusqu’à ne plus faire qu’un même buste de femme à tête d’oiseau. Une figure que Maroun Hakim décline en marbre grec cristallin, en marbre noir belge ou en pierre de Batroun beige striée… Le sculpteur qui est également peintre, ne néglige jamais la couleur dans ses sculptures. Il adapte les différents genres de pierre au thème traité. Il choisit ainsi de représenter la «Tendresse» sous forme d’une silhouette féminine enserrant un enfant, dans une pierre rose d’Alep. Le couple humain symbole du «Langage d’amour» s’enlace en lignes déliées dans du marbre blanc. Tandis que les faces tordues, chargées semble-t-il de pensées douloureuses, sont gravées dans des pierres de Mazraat Yachouh bicolores, ocres et grises ou dans celles de Jordanie, vert bigarré. De petites et moyennes dimensions, de belles œuvres polies, lissées, à la froide sensualité… Georges Merheb à la galerie Alwane Œuvres récentes de Georges Merheb à la galerie Alwane, Kaslik. Une vingtaine d’huiles, grands formats, et quelques pastels. Ludiques, de style résolument moderne, les toiles de Georges Merheb expriment à merveille ce dicton chinois : «La joie est en tout, il faut savoir l’extraire». Pommes, poissons, fleurs, coupelles de fruits, soleil, étoiles, cœurs… Dessins naïfs enveloppés de couleurs franches et pures. Merheb y gratouille des signes et des symboles divers, célèbrant, semble-t-il, la joie de vivre. Disposées de manière savamment disparate dans des toiles souvent fragmentées en larges plages de couleurs, accompagnées parfois d’écritures stylisées, les figures récurrentes de Georges Merheb ne peuvent pas être qualifiées de natures mortes. Tant elles dégagent de vie… Jusqu’au premier décembre. Rétrospective Torossian aux Caves de France Les Caves de France, Élyssar, organisent, jusqu’au 19 décembre, une rétrospective partielle des œuvres de Harout Torossian. Une cinquantaine de toiles allant de 1950 jusqu’aux œuvres de ces deux dernières années et qui mettent en lumière le parcours de cet artiste qualifié de «peintre du silence». Finesse, sensibilité, souplesse de la technique signent la facture des œuvres de Torossian. Natures mortes orientales (à la carafe, au manaal), portraits de parisiennes, d’arlésiennes, de jeunes filles pensives et de nus aux courbes plantureuses, aux formes ovaloïdes…. Et ça et là, le geste gracieux d’une femme à sa toilette, «l’opulence» des grenades, symbole de l’amour et de la fécondité chez les Arméniens, ou la poésie des pavillons de l’ancienne banlieue parisienne. Les multiples univers d’un peintre, au pinceau feutré… Jean Nakhlé au Kulturzentrum Le Kulturzentrum, Jounieh, accroche jusqu’à ce soir, une trentaine de tableaux de Jean Nakhlé, un peintre «classique» titulaire de l’Ordre du Cèdre. Camaïeux de bleu, vert, gris, ou de brun, ocre, pourpre, en tonalités estompées pour un effet de halo qui gomme les contours des dessins… Les toiles de Jean Nakhlé dégagent une douce tristesse, une certaine nostalgie de l’enfance. Beaucoup de scènes rappellent d’ailleurs les illustrations de contes de Perrault ou de Grimm. À l’instar de «Fillette désespérée», de «Vendeuse de fleurs» ou de «Chaumière sous la tempête»…. L’artiste peint également des portraits, des nus et des paysages sur des toiles recouvertes de matières fibreuses qui absorbent les couleurs. Cela donne des œuvres à contempler de loin pour mieux en distinguer le sujet. De près, elles n’offrent qu’un enchevêtrement de touches de peinture…
Sculptures de M. Hakim chez Épreuve d’Artiste La galerie Épreuve d’Artiste, rue Sursock, accueille, jusqu’au 28 novembre, une quarantaine de sculptures en pierre et marbre de Maroun Hakim. Inspirées de la légende des amours de Leda et du cygne divin (Zeus), une grande partie des œuvres exposées représente un couple femme-oiseau. Enlacés, les deux corps s’incorporent, se fondent progressivement jusqu’à ne plus faire qu’un même buste de femme à tête d’oiseau. Une figure que Maroun Hakim décline en marbre grec cristallin, en marbre noir belge ou en pierre de Batroun beige striée… Le sculpteur qui est également peintre, ne néglige jamais la couleur dans ses sculptures. Il adapte les différents genres de pierre au thème traité. Il choisit ainsi de représenter la «Tendresse» sous forme d’une silhouette...
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